~ Chapitre 1~

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Eté 2017, Chapitre 1

Ce fut ce jour-là que je le vis pour la première fois. Le 15 aout 2017.

Il était je me souviens assez grand pour son âge, bien que je l'appris des années plus tard sous le même arbre ou j'écris ces lignes.

Il était brun, quoiqu'assez claire, éclaircit par le soleil de mois d'aout, qui faisait également ressortir ses quelques taches de rousseurs qu'il avait.

Aussi je me souviens parfaitement du sourire particulier qu'il avait, que l'on voyait rarement, seulement quand il était vraiment heureux.

Ses lèvres formais un arc de cercles parfais, on croyait presque qu'il s'entrainais à sourire tous les jours pour donner bonne impression.

Mais ses yeux, eux, il ne souriait que très rarement...

C'était les grandes vacances de mes 11 ans, j'étais comme chaque vacance d'été un mois chez ma grand-mère.

Elle habitait dans un hameau, près d'une rivière ou le soleil tapais fort chaque été.

Je me souviens encore de l'odeur des tartes qu'elle me faisait le soir en rentrant, et je les mangeais les cheveux encore mouiller des baignades que je faisais chaque après-midi.

Ensuite, on écoutait les grillons encore ivres de la chaleur du soir, et je m'endormais dans la véranda avec leurs chants, la main de ma grand-mère dans la mienne.

Bref, le 15 aout 2017, je devais rejoindre ma copine Clara, la fille de la voisine qui habitait le petit Hameau de Freytisse pour aller à la rivière comme à notre habitude.

Je l'attendis devant sa porte, et elle me rejoignit.

Elle avait un an de plus que moi, et nous nous entendions parfaitement, on se connaissait depuis très longtemps et je pensais à ce moment-là, que rien ne pouvait nous séparer...

On descendit à pied à la rivière, sous la chaleur écrasante du mois d'aout.

Le chemin était assez court, dix minutes je crois. Et je connaissais si bien le chemin que j'aurais pu le faire les yeux bandés.

Arriver à la rivière, nous posions nos affaires sur l'une de ces chaudes roches.

Nous glissâmes dans l'eau accueillante sans hésiter et nous laissâmes se détendre quelques instants dans le calme de la rivière.

Mais à peine avions nous commencer nos jeux que le bruit régulier de l'eau fut remplacé par ceux des cris et de rire d'enfants qui approchais notre coin de paradis.

J'étais fâché de ne pas être la seule qui connaissais cet endroit avec mon amie.

Pourtant, si ces enfants n'était pas venue, je ne l'aurais jamais rencontré.

Les 5 ou 6 enfants qu'il y avait sautaient un par un dans l'eau tout en riant. Tout le monde sauf lui.

On sortit de l'eau avec Clara, déçue.

On ne voulait pas partager notre espace de jeux.

Je vis alors un garçon qui était rester un peu plus loin sur la rive, adosser à un chêne me fit un de ces sourire parfait.

Si seulement j'avais su comme ce sourire allait changé ma vie, aurait tout troublé...

Si j'aurais su comme ce sourire aurait été le début de pleurs, rire, joie, colère, dépression et j'en passe...

Pourtant, je ne regrette rien.

Un demi-siècle plus tard, assise ou il était le même jour, cinquante ans plus tôt, je suis heureuse.

On repartit. Mais j'avais encore l'image de ce garçon, sous ce chêne, figer dans ma mémoire.

Plus jamais cette image me quitta. Elle est seulement un peu plus floue aujourd'hui.

Je me souviens très bien du lendemain de ce jour également. Je m'étais levé tôt et partit directement à la rivière dans l'espoir de revoir ce garçon.

J'étais arriver ridiculement bien habillée, avec ma robe bleue et mes deux tresses dans les cheveux.

Je n'étais pas amoureuse, non. Je ne pouvais pas. Seulement, je ressentais comme l'obligation de le voir, de lui parler, de le connaitre.

Même si je n'oserais pas lui adresser la parole, il fallait au moins que je le vois.

Drôle de sentiment que je ressentais là...

J'attendis une heure ou deux peut-être, assise ou il était la veille.

J'allais partir, déçue, quand il arriva.

Il me fit exactement le même sourire que le jour précédent, et déçut de voir que j'avais pris sa place, il alla se diriger vers un de ces rochers ou je m'asseyais souvent.

« Tu veux t'assoir ici ? Je m'en vais. » lui demandais-je.

Ces mots résonnèrent à toutes vitesse dans ma tête avant qu'il ne réponde.

« Non, ne t'inquiète pas, ça va. »

Ce furent les premiers mots qu'il m'a dit...

« Ne t'inquiète pas » et « Ça va ».

C'étaient aussi les mots qu'ils me répétera le plus, mais je l'ignorais à ce moment-là.

Je me forçai à continuer de parler, vaincre ma timidité.

« - Et...tu t'appelles comment ? Lui criais-je presque à cause de la distance

-Heu...Titouan. Et toi ? m'avais il dit timidement

-Cécile, Et tu habites ici ?

- A un quart d'heure à pied d'ici. »

Voilà le premier dialogue que l'on s'est échanger.

J'avais 11 ans, et déjà je mettais faite une promesse : J'épouserais Titouan.

Je suis repartit chez ma grand-mère, après qu'on se soit échanger un « A bientôt » pleins de promesse.

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 N'hésitez pas à me faire remarquer mes fautes :)

𝐍𝐨𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬Where stories live. Discover now