Histoire de six mois // Antoine Dupont

C'est toi qui me plait tu le sais.

Entraînement du stade toulousain, stade Ernest Wallon, 10h.

Je continue à prendre des photos des joueurs mais je n'arrive pas à m'enlever de la tête le moment que j'ai passé avec Antoine auparavant.
Ange se rapproche de moi pendant que les autres joueurs continuent leur entraînement.

Ange : salut comment ça va ?

J'arrive à peine à décoller mes yeux de mon appareil photo mais je lui réponds.

Moi : ça va ça va et toi ?

Ange : je vais bien

Il s'assoit à côté de moi, je me tourne vers lui interrogée.

Moi : tu vas pas t'entraîner ?

Ange : non ce week end je joue pas, je suis pas titulaire du moins.

Moi : ah bon pourquoi ?

Ange : si une équipe de rugby veut rester forte elle doit s'entraîner avec d'autres joueurs et donc avoir des finisseurs tout aussi bons que les titulaires c'est aussi pour ça... moi d'habitude je suis titulaire mais là Ugo a fait le choix de tenter d'autres combinaisons de joueurs.

Je hoche la tête et reprends mes photos.
J'avoue que ça fait bizarre de tout prendre en photo comme ça mais je trouve ça cool,
Il finit par se tourner vers moi en sursaut.

Ange : et sinon l'autre soir avec Peato ça s'est bien passé ?

Je soupire.

Moi : et bien au bout de 2 minutes je suis partie...

Ange : ok bon peato et toi c'est mort, mais avec Antoine ?

Je me racle la gorge, et m'apprête à lui répondre jusqu'à ce que Melvyn court vers nous et demande à ange de le rejoindre pour s'entraîner à faire des passes plus techniques.
Il se tourne une dernière fois vers moi avant de partir le rejoindre.

Fin de l'entraînement du XV toulousain, 12h.

Les garçons sont partis se changer, et pendant ce temps je discute avec Ugo de l'organisation pour le match de ce week-end.

Lorsque les garçons commencent à sortir des vestiaires je vois Antoine au loin.
Il me fait signe de la tête de le rejoindre.
Je suis étonnée et décide, à la fin de la phrase d'ugo de m'absenter.
Je me dirige vers lui.
Il est torse nu, en effet ce détail m'avait pas échappé. Il ouvre une porte qui mène à une toute petite pièce qui semble très peu fréquentée.
Je le regarde et pris dans la précipitation il commence à m'embrasser.
Il est essoufflé.
Je me recule et le regarde dans les yeux.

Moi : hé du calme Antoine...

Il me regarde a peine et reprend le baiser, j'enlève mon pull du stade toulousain et me retrouve en débardeur sans soutien gorge en dessous. Il me porte pour m'asseoir sur la table de la pièce et on continue à s'embrasser.

Il se détache quelques secondes pour admirer ma poitrine et commence à embrasser mon cou et descends petit à petit jusqu'à mes seins.
Je respire plus fort et je sens ses baisers s'intensifier.
Je me lève de la table et enlève mon pantalon. Cette fois ci il me porte et je suis contre son torse, ses mains tiennent mes cuisses.
On s'embrasse encore et encore...
Mais lorsque le moment est venu de le faire, je me sens prête, mais lui me repose. Je prends panique.

Moi: attends j'ai fais un truc qui fallait pas ?

Il soupire et ramasse mon pull et mon pantalon.