Closer (Bakugo x OC)

\Chapitre 21\

-allons marcher.

Je lève les yeux vers la personne à qui appartient cette minuscule main.
Mon sang se fige.
Je deviens aussitôt une personne que je déteste.

-désolé mais je suis bien là. Je réponds en lui lançant un faux sourire

Elle.

Je ne devrais pas la détester. Elle ne m'a rien fait de mal, mais je n'arrive pas à passer outre le fait que c'est à cause d'elle que Katsuki ne veut pas de moi...

-oh... alors je peux me joindre à toi? Demande-t-elle en s'asseyant à côté de moi avant même que je ne lui ai répondu

Je n'ai pas le droit de la détester.
Je ne la connais même pas.

Alors pourquoi mes poings se serrent? Pourquoi mes ongles continuent de s'enfoncer dans ma chaire?

-tu es Alyssa c'est ça? Demande T/p

-oui. Je réponds d'un ton sec

Arrête Alyssa... ça ne te ressemble pas... arrête d'être jalouse...

-je suis T/p, contente de pouvoir enfin faire ta connaissance.

Elle ne semble pas faire attention aux signes d'hostilités que je lui envoie.

-je sais qui tu es. Je lui dis en regardant la mer aller et venir sur le sable

-je me doute... dis moi, tu me détestes non?

Je me fige. Je retire ce que j'ai dit, elle a compris que je ne voulais pas être en sa compagnie.

-je n'ai pas le droit... j'avoue d'un ton attristé t'as l'air sympa mais c'est plus fort que moi... je ne t'apprécie pas.

-à cause de Katsuki. Tranche-t-elle en tournant son regard vers moi et je fais de même

Je la dévisage sans vergogne et elle ne se gêne pas non plus.

-il t'aime. Je dis en fronçant les sourcils et à cause de ça... il ne me remarque pas.

-je n'y peux rien, mais je sais que malgré ses sentiments pour moi... il t'apprécie énormément.

Je lâche un rire sarcastique. Un rire qui assombrit son visage aussitôt. Cette fille n'a pas de patience.

-Comme si ça pouvait t'intéresser... comme si il pouvait te parler de moi. C'est ridicule.

-je te demande pardon? Son ton devient plus froid je reste respectueuse à ton égard Alyssa... mais je en supporte pas qu'on me rit au nez comme ça.

-il va falloir t'y faire. Je suis comme ça, je ne me laisse pas marcher dessus. Je finis en me levant

Je la regarde de haut avant d'ajouter:

-s'il te plaît, pour le bien de ces vacances, ne m'adresse plus la parole. Je ne voudrais déclencher une esclandre.

-je ne t'ai rien fait! S'offusque-t-elle en me fusillant du regard