-Chapitre 15-

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Elia

Luther et le vieux Cinq sont devant entrain de discuter entre eux tandis que j'essaye tant bien que mal de gérer Cinq qui cri sur tout les passant qui le regarde. 

-Vous regardez quoi ? Ça te fait rire ? Connard ! cri Cinq sur un des passants. 

-Cinq calme toi ! m'exclamai-je. 

-Il m'a regardé mal ! se défend t-il. 

Je soupire. Cinq s'avance et me prit la main. 

-Je suis désolé, la psychose du paradoxe me rend dingue. 

-C'est rien. 

Je vois Luther se retourner avant de s'arrêter pour nous attendre. 

-Quoi de neuf ? Ça va ? demande t-il en faisait un rire forcé. 

-Il va me tuer, c'est ça ? 

-Quoi ? Tu parles de lui ? Lui, il va te descendre ? Et puis quoi, encore. Qu'est que tu racontes ? 

-T'es pas crédible Luther. dis-je. 

-T'es un très mauvais menteur. ajoute Cinq. Tu mens plus mal que tu me surveilles heureusement que Elia est là. 

-Et la faute à qui ? 

-T'admets que tu complote avec lui ? 

-Et tu admets que t'es atteint d'une légère psychose du paradoxe ? se défend Luther. 

-Ce n'est qu'une fulgurante lucidité quant à tes intentions meurtrières. 

-C'est pas comme s'il voulait te tuer. C'est juste qu'il veux tuer... une version de toi. explique Luther.  

-Mais c'est moi, cette version ! s'écrie Cinq. 

-Hé, ça m'enchante pas non plus mais il a un super plan. 

-Celui où vous vous débarrassez de moi et retournez en deux-mille-dix-neuf pour sauver le monde. 

-Ouais, comment tu le sais ? 

-Luther, il est lui. 

-C'est exactement ce que je ferais si je voulais me buter. ajoute Cinq. 

-Écoute y a un Cinq de trop et y a que toi qui agis comme un taré ! 

-Un taré ? T'a encore rien vu, Luther. Tu veux voir ce que c'est un taré je vais te montrer ! s'exclame Cinq. 

-En tant que deuxième bras droit, le meilleur service que je puisse te rendre, c'est d'abréger tes souffrances. 

-Ça va pas Luther. dis-je. 

-Écoute moi bien. commence Cinq en le prenant par les épaules. Je sais que ton esprit n'est réceptif qu'à et à l'autorité, alors ouvre grand tes oreilles. Une fois encore, ton obsession paternelle prend le dessus. Et cette fois, avec ton frère, ce qui me donne légèrement la gerbe. Mais je te rappelle un truc : j'ai quatorze jours de pus que lui. J'ai plus d'ancienneté. C'est à moi que tu devrais prêter attention. C'est moi, ton papa ! cri Cinq. 

-Cinq calme toi ! dis-je encore une fois. 

Cinq se gratte la nuque tendis que Luther dis bonjour à une passante gêner. 

-Reprends toi, tu te donne en spectacle ! Luther s'abaisse pour être à notre hauteur. Tu t'es vu ? 

-Je veux bien admettre qu'il est possible que je sois pas tout à fait...dans mon état normal. Mais si je suis atteint, lui aussi. 

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