Lovers? ~Fred Weasley~

Chapitre 3

Le repas terminé, tout le monde retourna dans sa salle commune.
La grosse dame du tableau qui servait de porte à la salle commune des Gryffondor était en train d'essayer de briser un verre avec sa voix.

-Tout ce qu'elle est en train de briser c'est mes tympans. Dit Diana en se bouchant les oreilles.

-Fortuna major! Insista Harry.

Après avoir cassé son verre, elle les laissa enfin rentrer.

Diana et George restèrent parler un petit moment avant de monter dans leurs dortoirs.

-Au fait, si tu veux mes parents ont accepté que tu habites avec nous.

-Oh vraiment? Merci George. Mais je ne crois pas que Fred sera très content que je vienne m'installer sur son « territoire. »

-Vous voulez pas faire la paix un peu? Pourquoi vous vous détestez encore sérieux?

-J'en sais rien, il refuse mes excuses..

-Ça passera avec le temps. Fred a un peu de mal à pardonner.
'Ana, je suis vraiment désolé pour Sacha.. si tu as besoin je suis là.

Cette fois ci, les larmes coulèrent pour de bon. Elle se jeta dans les bras de son ami, anéantie.

-Je l'aimais tellement..

-Je sais, Diana, je sais.

***

Le lendemain, c'était entraînement de Quidditch.
Diana étais poursuiveuse dans l'équipe. C'est George qui l'avait poussé, disant qu'elle savait très bien viser.
Diana prit sur elle pour jouer.
Elle avait perdu toute sa motivation et son anxiété revenait.

L'entraînement se passa et Fred, faisant une mauvaise frappe, envoya le Cognard sur la jeune Malfoy.
Elle tomba de son balais, sentant du sang couler de son nez. Elle chuta, 10,20 mètres.
Mais elle fut rattrapée au dernier moment par la taille.
C'était justement Fred qui l'avait rattrapé.
Elle le vit la ramener à l'infirmerie juste avant de perdre connaissance.

A son réveil, il était là, seulement Fred.
Quand il l'a vit se réveiller, il se détendit tout de suite.

-Comment ça va?

-Pour quelqu'un qui vient de se prendre un cognard en pleine tête, ça peut aller.

-Vraiment désolé.

-Dis le si t'essaie de me tuer hein.
Bon en vrai c'est pas grave, ça arrive.
Combien de temps j'ai dormi?

-Une petite heure, madame Pomfresh a dit qu'il n'y avait rien eu de grave.
Malheureusement.. S'empressa t'il d'ajouter.

***

Dans la grande salle, on entendait Draco se plaindre de son bras.
Ron expliqua à Diana l'incident qu'avait causé Draco face à un hippogriffe.

-Mais quel abruti. Souffla Diana.

-Madame Pomfresh dit que j'ai failli perdre mon bras. Se plaignait Draco.

-Fred, baisse la tête tu veux?

L'intéressé s'exécuta et Diana balança sa pomme dans la tête de Draco.

-Aïe! S'exclama le jeune Malfoy en se massant l'arrière de la tête.

-Arrête de te plaindre tu casse les oreilles de tout le monde!

-Je t'ai déjà demandé de ne pas me donner d'ordre. Personne ne m'en donne!

-Sauf ta mère je pense.

Quelques élèves présents dans la salle pouffèrent.

-J'ai entendu dire que l'entraînement de Quidditch n'avait pas non plus été très prometteur.
Répondit Malfoy sarcastiquement.

-Mais moi au moins je ne m'en plains pas.

Draco lui relança sa pomme qu'elle rattrapa parfaitement en plein vol.

-Il paraît que ton père est furieux, Diana. Informa Hermione.
L'histoire n'est pas terminée.

-Ça ne m'étonne même pas. Draco en fait des tonnes et il ne faut pas toucher au petit fils adoré de son papounet.

-Il a été vu. Il a été vu!

C'était Seamus qui venait d'arriver.
Il posa un journal juste à côté de Diana.

-Qui? Demanda la jeune fille.

-Sirius Black!

La table des Gryffondor se leva et s'approcha.

-Dovetown. Ce n'est pas très loin d'ici. Lisait Hermione.

-Vous croyez qu'il va venir à Poudlard? S'inquiéta Neville.

-Avec les détraqueurs à toutes les entrées?

-Il leur a déjà filé entre les doigts, il peut très bien recommencer. Dit Diana.

-C'est vrai. Black peut être partout. C'est comme essayer d'attraper de la fumée. Attraper de la fumée avec ses mains. Continua un élève de troisième année.

L'image du journal représentait un homme aux cheveux longs, l'air fou et qui criait.

Diana sentit une présence derrière elle et une odeur musquée.
Elle releva la tête et vit Fred penché au dessus d'elle.
Leurs visages étaient proches, très proches.
Le coeur de la jeune fille battait la chamade.
Elle essayait tant bien que mal de retourner à ses révisions.