III.

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"Alice! Est-ce que ça va?"

Quand je me réveillai, j'étais dans ma chambre allongée sur mon lit, Enzo, assis juste à côté, je vis bien de l'inquiétude dans ses yeux, je le serrai fort dans mes bras, Enzo, mon frère, me ressemblais complètement: le teint doré, les yeux vert émeraude, le caractère doux.

- "Je savais que c'est ton jour de congé alors je suis venu te visiter, mais je t'ai trouvé évanouie au bain, qu'est ce qui c'est passé? Demande-t-il

- Tu n'as rien vu! Le bain était bouleversé et du sang partout et même une écriture sur le miroir...! Criai-je

- Alice, tu es fiévreuse, il vaut mieux que tu te reposes un peu"Conclut-il

Simplement, il ne m'a pas cru!

Je le pris par la main et l'emmenai à la salle de bain, mais à ma grande surprise, celle-ci était tout à fait normale, tout était en ordre, c'était embarrassant, il me prit pour une folle, donc il décida de rester chez moi quelques autres jours.

Le lendemain, je me réveillai à 7:30, Enzo, dans la chambre d'à côté, est encore endormi, je sortis vers la cuisine, tout était normal, lorsque: "Aïe" je me suis blessée le doigt avec un couteau lorsque je coupais mon toast, c'était comme un déja-vu d'hier 'juste à côté je remarqua ce qui ressemble à un cœur ensanglanté et cloué par un couteau à corps rouge...'' un couteau à corps rouge, c'est celui que je tiens maintenant à ma main, il commença subitement à dégouliner de sang, je le lançai brusquement par la fenêtre, j'essuya les gouttes de sang par terre et je sortis.

Aprés une autre longue journée, où je n'étais pas tout à fait concentrée, je quittai enfin l'entreprise à 9:30, le soleil était déjà couché, je me dirigeai vers ma voiture, le long du chemin, je faisais de mon mieux de ne pas regarder le rétroviseur et je ne savais même pas pourquoi!

J'arrivai enfin chez moi. Soudain je sentis une respiration prés de mon oreille, je levai mes yeux, et par le rétroviseur, je le vis, assis sur la banquette d'arrière, me fixant avec ses yeux rouges effrayants, le visage sanglant, les mêmes vêtements déchirés, c'était lui, il tenait une hache, mes yeux se remplirent de larmes, il pourra m'étrangler en un geste, j'arrivais à peine à respirer, j'avais une peur bleue!

Alice au pays de l'horreur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant