Chapitre 1 : La rencontre

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C'était un début de soirée un Dimanche soir, j'avais fini de remplir des demandes en ligne, pris une douche et sauter le dîner parce que honnêtement, je n'avais pas vraiment faim ces derniers temps. J'étais beaucoup dans mes pensées en ce moment, pensant à des rêveries inadaptées d'histoires que j'avais entendues aux infos d'une récente série de meurtres.

C'était l'une de mes rares évasions du monde réel.

Il n'y avait que moi dans cette grande maison, juste à la périphérie de la ville. Elle avait appartenu à mon grand-père, récemment décédé, et me l'a légué. J'ai gracieusement saisi l'opportunité d'emménager car j'avais du mal à joindre les deux bouts dans la ville. La maison a été entièrement payée et seuls les services publiques étaient encore un paiement nécessaire.

Honnêtement, j'avais aussi besoin d'un changement de vie.

J'avais coupé les ponts avec la plupart des gens que je connaissais en ville, au fur et à mesure que je réalisais que ce n'étaient pas des amis qui valaient la peine d'être dans ma vie, qu'il valait mieux vivre et se débrouiller seul que d'avoir de rester avec des gens sur qui on ne pouvait pas vraiment compter. Ce n'étais peut-être pas la meilleure façon de gérer les choses, mais ça me convenais.

J'avais développer une obsession sur les vieux films de Slasher, ce qui m'a finalement conduit à devenir obsédée par les emissions policières et les documentaires sur les tueurs en série.

Récemment, les nouvelles faisaient état d'une série de meurtres dans la ville voisine. Apparement, le tueur serait vêtu d'une longue robe/cape noir et portant un masque de fantôme hurlant. C'était un costume d'halloween qui a fait fureur l'année dernière, tout le monde en achetait, après tout, il était basée sur un célèbre film d'horreur.

Je ne sais pas pourquoi, mais je suis devenue particulièrement obsédée par lui. J'ai même commencée à travailler sur les "œuvres d'art" du tueur, ou il a été finalement nommé, Ghostface.

"Ghostface", je disais son nom la nuit, faisant des rêves les plus étranges mais les plus satisfaisants de lui.

Ne serait-il pas merveilleux d'être comme lui ? Pas un soucis au monde. Il vous suffit de vous faufiler dans la vie, en éliminant toutes les personnes problématiques ? Ou mieux encore... vous mutilé.

J'ai souffert de dépression sévère pendant la majeur partie de ma vie, aussi loin de que je me souvienne enfaîte. J'ai eu quelques moments au cours de l'année écoulée ou j'ai presque tentée de tout arrêter, mais quelque chose m'a toujours ramener à la vie. Je finissais toujours par remettre le flacon de pilules dans l'armoire, je ne me couper jamais assez profondément pour laisser le sang s'écouler, et je m'éloignais toujours du rebord à la dernière minute. Et pourtant, ce n'étais jamais à cause de quelqu'un. Ce n'étais que mon propre choix. La vie elle-même était comme un partenaire oppresif et abusif pour moi. La vie ne m'avait jamais montré d'amour ou une raison de vivre pour cela. C'est peut-être pour ça que je suis devenue si obsédée par les tueurs.

Surtout lui.

Il était tard dans la soirée. Mes insomnies revenaient. Je suis descendu prendre un verre d'eau. Je suis remontée et je suis allée dans la salle de bain au bout du couloir de ma chambre, et en entrant, j'ai remarqué que la fenêtre était ouverte.

Ce n'était pas complètement inhabituel car j'aimais parfois la laisser ouverte pour prendre l'air dans le hall de l'étage avec cette vieille maison étouffante. Cependant, je ne me souvenais pas l'avoir fait aujourd'hui.

Ma fatigue commençant à se faire sentir, je l'ai ignorée. J'ai fermer la fenêtre et je suis retournai dans ma chambre.

Sauf que maintenant, mon écran d'ordinateur était allumé, et sur l'écran, il y avait mon œuvre sur laquelle je travailler sur le tueur Ghostface. Je me suis sentie jovial avec ce travail tout en le créant. La tactique des tueurs était qu'après avoir surveillé la maison de leurs prochaine victime pendant un certain temps, il les appelait, jouant avec la victime. Il demandait "Quel est ton film d'horreur préféré ?".

J'ai dessiner l'infâme tueur tenant un couteau dans une main tandis que l'autre faisait le signe "Appelle moi".

Oubliant la situation étrange dans laquelle je me trouvais, je ris un peu de mon propre travail. Je me tourne et regarde mon reflet dans mon grand miroir qui se tenait à côté de mon lit.

J'avais maigri.

Une de mes mains traîna jusqu'à mon visage et je soupire.

T/P : "Peut-être bientôt..." Dis-je doucement, ne finissant pas ma phrase, mais sachant ce que je voulais dire par bientôt.

Peut-être que bientôt j'essaierais d'en finir à nouveau, cependant, je sais que j'échouerais probablement encore une fois.

Je fus sorti de ma pensée floue lorsque j'entendis le bruit indubitable du parquet qui grinça dans le couloir. Je n'étais dans cette maison que depuis 2 mois seulement, mais je savais exactement le sol craquait en marchant dessus. J'ai essayer d'éviter ces endroits de la maison car la nuit c'était tout simplement désagréable à enjamber.

Plus je réfléchissais au son, plus mon rythme cardiaque commençait à s'accélérer, saisissant la situation dans laquelle je commençais à réaliser que j'étais. Je me retourne lentement pour faire face à la porte, me sentant tétanisée.

Là, dans l'embrasure de la porte qui reliait ma chambre au couloir, se tenait un homme vêtu de noir, un masque blanc avec une expression hurlante.

Devant moi, se tenait le seul et unique, Ghostface.

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⏰ Last updated: May 05 ⏰

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Ghostface x Reader (Traduction Française)Where stories live. Discover now