Chapitre 18

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PDV LEYA
07:47

Lorsque je me réveille, je sens une respiration frapper mon front puis des grands bras qui entourent mon corps. Je met quelque temps à réaliser mais très vite, ma mémoire se rappelle de la nuit d'hier soir.
J'ai tellement honte que je n'ose pas bouger. Je n'ai aucune envie qu'il se réveille et donc qu'il y ait une ambiance extrêmement gênante. Et puis, je suis tellement bien ici que je peu y rester une éternité.

Attends une seconde, pourquoi mon alarme ne sonne pas ???

Leya: oh non, non, non. Vinnie, réveille toi, dis je tout en commençant à me lever.
Vinnie: encore une minute, dit-il à son tour en me resserrant contre lui -me faisant tomber par la même occasion-
Leya: je ne vais pas pouvoir échapper au bureau du proviseur cette fois, c'est sur !

Je me redresse à nouveau avant de chercher des vêtements à me mettre.

Leya: aller, réveilles-toi, dis je une nouvelle fois en le secouant.

Il soupire en ouvrant les paupières alors que je fonce dans la salle de bain pour me changer.

Vinnie: ou est ce que t'as mis mes nouveaux vêtements ?, crie t-il depuis la chambre.
Leya: a côté du canapé.

« Ça fera l'affaire », dis je en enfilant un jogging et un sweat tout les deux oversize.

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Vinnie: pourquoi on court ?!
Leya: parce qu'on va rater le bus sinon !
Vinnie: le bus ?

Il s'arrête pour respirer un coup.

Leya: qu'est ce que tu fais ?
Vinnie: je respire !
Leya: on a pas le temps, aller !

Je prends sa main avant de recommencer à courir.
Je fais des signe au véhicule que je vois au loin pour lui faire comprendre de nous attendre mais soudain, il se met à rouler.

Leya: c'est pas vrai !

Heureusement, il s'arrête un peu plus loin lorsque le feu passe au rouge.
Des que nous arrivons a côté de la porte, je me met à taper contre la vitre pour attirer l'attention du chauffeur. Heureusement, il est plus gentil que celui de l'autre jour. Ce dernier, n'hésite pas une seconde à nous ouvrir.

Leya: merci beaucoup, dis-je à bout de souffle.

Je fais biper ma carte deux fois avant de me tourner vers le blond. Je manque d'exploser de rire en voyant la couleur de son visage similaire a celle d'une tomate.

Vinnie: retiens toi de rire si tu ne veux pas que je me mette à me plaindre, dit il en haletant.

Je me contente de sourire puis nous nous mettons à chercher une place. Malheureusement pour nous, il n'en reste aucun -c'était prévisible-
On se tient donc à une barre comme plusieurs personnes autour de nous.

Vinnie: ça t'arrive souvent ?
Leya: quoi ?
Vinnie: de rater le bus. Tu dois avoir un cardio très élevé vu le nombre de fois que t'arrives en retard en cours, dit-il me faisant rire.
Leya: ça arrive, mais il y a généralement un autre bus qui-

Come back to me | Vinnie HackerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant