Quel est ce sentiment ? [Iwaoi]

Chapitre 17

Iwaizumi se joignit à eux peu de temps après. Il participait souvent aux entraînements de ce genre histoire de rester en forme et puis ça poussait les joueurs les plus réticents à le respecter malgré qu'il soit du même âge qu'eux ou presque. Après plusieurs tours, le coach, c'est-à-dire Iwaizumi, se dirigea vers la salle de muscu et par automatisme tous le suivirent. Oikawa fut impressionné de voir ça puisqu'il n'avait rien dit, ils l'avaient tous suivis par pur réflexe. Le châtain décida de les suivre. Il remarqua que tous c'était diriger par groupe de 2 dans des endroits différents. Ils devaient faire un roulement pour éviter de tous se gêner. Histoire de pas nuir à leur entrainements puisqu'il n'était qu'un simple invité, il se plaça à l'écart des autres tout seul. Iwaizumi le remarqua et le regarda un moment s'entraîner tout seul dans son coin. Il soupira et se dirigea vers lui.

- C'est pas en t'isolant que tu vas réussir quoi que ce soit, amène toi.

Oikawa surpris écarquilla les yeux, mais le suivit quand même. Le noiraud lui demanda combien il pouvait soulever et le châtain lui répondit. Le coach fronça les sourcils et mit la bonne charge. Il semblait surpris de savoir que son meilleur ami pouvait soulever autant. Enfin, lui il pouvait soulever bien plus mais quand même. Tooru s'installa et commença à soulever la barre, assuré par son meilleur ami. Ils s'entrainèrent donc ensemble une partie de la matinée, les échanges étaient très limités et concernaient uniquement l'entraînement.

Oikawa tout en sueur, vint soulever son t-shirt pour s'essuyer le visage en s'assurant bien que son meilleur ami le voit. Ce dernier le remarqua et ne put s'empêcher de mater le corps de son meilleur ami, il se mordit même la lèvre inférieure. Par contre, le châtain ne s'attendait pas à attirer tous les regards sur lui. La plupart des joueurs étaient en train de baver sur lui. S'en était presque gênant pour le pauvre passeur. Il était comme de la chair fraîche au milieu d'une bande d'affamés. Malgré tout, il ne lâcha rien et pris sur lui, dans tous les cas son objectif était atteint. Iwaizumi était complètement subjugué par lui.

Ce dernier était incapable de détourner le regard. Mais comment pouvait-il avoir autant d'attirance pour cet homme. Il n'avait qu'une envie, le toucher. Il se surprit même à se dire que s'il pouvait, il lui sauterait dessus sans hésiter. Il avait envie de le faire sien, c'était aussi simple que ça. Le noiraud se gifla mentalement pour se reprendre. Non, c'était juste pas possible, il ne pouvait pas désirer son meilleur ami de la sorte c'était juste impensable. Malgré tout, lorsque Oikawa laissa retomber son haut, il fut déçu de ne plus voir son magnifique corps. En plus de ça, le châtain affichait un sourire satisfait que le noiraud n'arrivait pas à déchiffrer puisque c'était la première fois qu'il le voyait. Le passeur avait encore une fois réussi à le perturber et il ne comprenait pas pourquoi il lui faisait tant d'effet.

Oikawa se rapprocha de lui doucement et le noiraud recula par réflexe. Pas qu'il se sentait en danger ou menacé, mais le châtain le perturbait tellement qu'il ne pouvait pas en être autrement. Tooru ne le lâchait pas du regard et continua d'avancer et lorsque le dos du noiraud percuta le mur derrière lui, il se sentit pris au piège. Il fut envahi par une bouffée de chaleur intense et senti une sensation nouvelle dans son bas ventre qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Lorsque Tooru arriva près de lui, il se pencha et ramassa quelque chose au sol avant de se relever.

- T'as laissé tomber ça, dit Oikawa en lui tendant sa serviette.

- M-merci ... répondit le noiraud complètement perturbé alors que le châtain se retourna avec un sourire encore plus satisfait que le précédent et alla prendre sa bouteille d'eau pour boire en s'assurant encore une fois que son meilleur ami puisse bien le voir, et ce dernier ne le lâchait pas des yeux une seconde.

Kuroo avait eu raison de lui dire de jouer avec ses atouts, ça fonctionnait très bien, même un peu trop bien, parce que les autres ne l'avaient toujours pas lâché du regard, ils étaient tous hypnotisés par lui.