Chapitre 1 :Secret

19.1K 520 317
                                    

Buena lettura 🩵

Manhattan,New York.

-Fanny ? Ta donnée à Adam les papiers de...Sali ?

Ce que je venais de voir allait probablement bouleverser ma vie. L'entreprise où je travaillais était en fait une société de meurtriers. Impossible.

Je travaillais à ADM depuis 5 mois en tant que comptable.

-Sasha, je t'en supplie, explique-moi ! m'écriai-je, le visage empreint de terreur et d'incompréhension.

-Je ne peux pas te mentir, il fallait que tu le découvres un jour. Je voulais te le dire, mais je ne pouvais pas, répondit-elle d'une voix tremblante.

Elle venait de confirmer mes pires craintes : ADM était bel et bien une entreprise diabolique, une confrérie de meurtriers ! Sasha, Fanny, Liam... tous des individus sanguinaires !

-As-tu déjà ôté la vie à des innocents ? murmurais-je, mon souffle coupé par l'horreur de la révélation.

-Ne sois pas naïve, s'exclama-t-elle, laissant échapper un rire amer. Il y a toujours une sombre raison, une justification tordue derrière ces actes odieux !

-Tu... vous allez aussi me tuer ? bredouillai-je, sentant mes jambes fléchir sous le poids de la terreur.

-N... non, bien sûr que non ! répondit-elle avec empressement, tentant de dissiper mes craintes. Mais je t'en supplie, ne dis rien, continue simplement à faire ton travail comme d'habitude, car lui, il le fera... lui, il te tuera.

-Qui ? balbutiai-je, l'esprit tourmenté par le nom qu'elle allait prononcer.
-Le patron... Adam, murmura-t-elle avec un frisson.

-Adam.

j'avais déjà entendu ce nom auparavant, mais je ne l'avais jamais vu en personne. Un frisson glacé parcourut mon échine alors que je prenais conscience de l'ampleur de l'horreur qui se déroulait dans les coulisses de mon quotidien.

**

8h00, New York.

La nuit s'était écoulée sans que je puisse fermer l'œil. Mon esprit était assailli par les images macabres de la révélation. Je travaillais au sein d'une sinistre organisation de meurtriers. Je me sentais pris au piège, incapable de dire un mot, de quitter ce travail maudit. L'argent que je gagnais devenait une prison dorée.

J'étais prisonnier de mes propres pensées, piégé dans un labyrinthe de noirceur. Soudain, la sonnerie stridente de mon téléphone me fit sursauter, me tirant brutalement de ma torpeur.

-Salut Liam, articulai-je d'une voix tendue.

-Sali, tu as les papiers que je t'avais demandés ? s'enquit-il d'une voix sans émotion.

-Oui, le contrat où la société gagne près de 12 000 $ ? Oui, je l'ai... mais combien de vies innocentes avez-vous ôtées pour obtenir cette somme ? Ma question était empreinte d'un mélange de colère et de dégoût.

-Pardon ? répondit-il, surpris.

Merde, j'avais parlé à voix haute sans m'en rendre compte.

ADAM Où les histoires vivent. Découvrez maintenant