La Diablesa

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Once something is a passion, the motivation is there
-Michael Schumacher

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J'arrive au circuit, Carl m'attend de pied ferme devant le circuit. Quand je m'approche de lui son sourire apparaît.

- Salut Carl.

- Bonjour Dolores, prête ?

- Je vais essayer, je n'ai pas dormi de la nuit donc je ne peux rien te promettre.

Je ne lui laisse pas le temps de rappliquer, je mets mon casque et monte sur ma moto pour commencer à faire des tours de circuits. Les tours s'enchaîne, jusqu'au moment où je tourne et glisse de ma moto sur quelques mètres. Carl arrive vers moi en courant.

- Tu vas bien Dolores ?

- Non, je suis tombée sur mon épaule déjà fragilisé et je suis qu'une merde. J'arrive même plus à faire des tours de circuit.

- On va mettre de la glace sur ton épaule et tu n'es pas une merde. Dolores regarde-moi.

Carl s'accroupis devant moi. Je lève la tête vers lui.

- Tu n'es pas une merde, tu arrives à faire des chronos incroyable alors que tu n'as pas dormi de la nuit ! Et que cela fait cinq années que tu n'as pas fait de moto. Personne ne croit en toi comme j'y croit, personne. Alors tu vas remonter sur cette moto et réaliser le rêve de la Dolores d'y il y a quelques années !

- Elle est morte cette Dolores. Je vais dire au directeur que ce n'ait pas possible et je vais rentrer chez moi, m'enfermer pour le restant de ma vie. Je fais peur à tout le village, chez moi je laisserais tranquille tout le monde.

Je me lève, prend ma moto et commence à partir. Carl crie derrière moi :

- Comment je pourrais retrouver la Dolores d'avant ?! Celle qui avait la rage de vaincre, de gagner ?! Celle que je considérais comme ma fille ?!

- Je te l'ai dit. Elle est morte. Elle est morte un soir. Elle ne reviendra pas. Dit-je tout en lui tournant le dos.

- Elle n'est pas morte ! J'en suis sûr ! Tu la juste enfermé quelques part au fond de ton cœur ! Si jamais tu veux quand même essayer. Le rendez-vous se passera ici. Mercredi à 14h.

Je ne dis rien et rentre chez moi. J'arrive dans ma salle de bain, je mets de la glace sur mon épaule qui il y a quelques années c'était déboîter dû à un accident de moto. Donc suite à ma chute la douleur à refait surface. J'attache la glace à mon épaule, et je me regarde dans le miroir qui est dans la salle de bain. Je vois une fille avec un visage remplie de sueur, de saleté. Je peux y lire toute ma souffrance, toute ma douleur, toute ma peur.
J'ai peur de moi-même alors comment quelqu'un peut avoir confiance en moi ? Comment je peux avancer si je m'effraie ? Je ne me vois pas dans ce miroir, je vois un démon. Un démon qui a fait des choses horribles. Tout est de ma faute. Elles ont bien eu raison de s'enfuirent en Corse.

Ce n'est pas de leurs fautes, c'est de la mienne. C'est de ma faute si j'ai fait tout ça se soir-là, tout le monde disent que c'est de leurs fautes mais alors, pourquoi c'est moi qui me suis retrouvé en prison ? Pourquoi ?! J'envoie mon poing dans le miroir, pour m'enlever ces images de ma tête. Des bouts de verres se plante dans ma main. Le seule moyen de tuer ce démon. C'est de remonter sur une moto. De me refaire à nouveau.

Je sors de mon appartement après avoir soigner mon poing et je marche jusqu'à un salon de coiffure. J'entre dans le salon :

- Bonjour, vous pouvez me prendre ?