Chapitre 14 - Espèce de taré !

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     La cellule était plongée dans l'obscurité, seulement éclairée par une minuscule fenêtre, laissant filtrer la faible lumière des étoiles

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     La cellule était plongée dans l'obscurité, seulement éclairée par une minuscule fenêtre, laissant filtrer la faible lumière des étoiles. Svein gisait sur un lit de paille, les paupières closes, épuisé après des jours sans nourriture ni eau. Il sentait son corps faiblir et il savait que s'il ne trouvait pas un moyen de s'échapper, il n'allait pas tenir longtemps.

     Sa réserve de magie ne se reconstituait pas, peut-être en raison de son régime alimentaire particulier. Il sentait que ce qu'il lui restait de magie n'était plus qu'un minuscule fragment, inutile pour lui permettre d'accomplir quoi que ce soit.

     Pendant sa semaine d'emprisonnement, personne n'était venu le voir, et bien que la douleur de la perte de son père le submergeait, il ne pouvait s'empêcher d'être inquiet pour les jeunes adeptes. Avaient-ils atteint l'Oasis en toute sécurité ? S'ils étaient tombés entre les mains d'Aldana ou de Folka, ils étaient probablement déjà morts.

     Soudain, des pas résonnèrent dans les couloirs, se rapprochant de sa cellule, suivis par le bruit de la clé tournant dans la serrure. Avant que la porte ne s'ouvre, il rassembla toutes les forces qui lui restaient pour se mettre debout. Peu importait qui se trouvait de l'autre côté de cette porte, il ne leur offrirait pas la satisfaction de le voir affaibli.

     La porte de sa cellule s'ouvrit enfin et Folka pénétra dans la pièce. Les mains dans le dos, il fit rapidement le tour avant de s'arrêter devant Svein, un sourire cruel aux lèvres. «Vous nous excuserez, mais nous n'avons pas pu trouver de logement plus adéquat, dit-il finalement.

     — Pas mal, je suis sûr que tu y as réfléchi toute la semaine à celle-là, répliqua Svein avec un sourire moqueur.

     Le sourire de Folka s'effaça brusquement et il asséna un violent coup de poing dans l'estomac de Svein, qui s'effondra au sol en gémissant de douleur, le souffle coupé.

     — Faites-le sortir,» ordonna-t-il d'un ton glacial.

     Trois soldats entrèrent dans la cellule et saisirent Svein par les bras, ils le traînèrent sans ménagement sur le sol rugueux, le tirant comme un sac de farine, avant de le traîner hors de la pièce. Folka marchait en tête, suivi de près par les soldats qui traînaient Svein, ils remontèrent à travers les escaliers glauques et les couloirs sinistres, éclairés par la faible lueur des torches et des chandelles.

     Enfin, ils atteignirent le Bâtiment des Études, où la lumière vive des couloirs éblouit Svein qui cligna des yeux. Les murmures des Adeptes et des Érudits qui les croisaient remplirent l'air. Certains les dévisageaient avec curiosité, d'autres évitaient leur regard avec crainte.

     Svein entendit une conversation à voix basse alors qu'il était traîné à travers les couloirs de l'Académie. 

     «Tu penses que c'est vrai ? demanda une voix. 

Mythes de L'Ancien Monde - La Plaine ArdenteWo Geschichten leben. Entdecke jetzt