Chapitre 2

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Alice

« Allez saute c'est bon je te rattraperai ! »

« Mais parle moins fort abruti tu veux ameuter tout le quartier ? »

Et voila comment, une fois de plus, je me retrouve suspendue à la fenêtre de ma chambre, tentant de faire le mur pour sortir avec Max dans Monaco.

Une fois à terre, nous sortîmes rapidement de mon jardin avant que mon chien, Dark Vador, un berger allemand noir ébène, ne décide d'aboyer et par conséquent ne réveille mon père.

Parfois je me demande si Dark Vador ne serait pas un super surnom pour mon paternel, vous voyez du style gros tyran mais au final qui se sacrifie pour son enfant ?

Enfin, c'est pas le moment d'avoir une pensée émue pour mon père alors que je vais certainement prendre très cher si il découvre ce que je suis entrain de fabriquer.

« Bon on va où alors ? Au Jimmy'z Monte Carlo comme d'habitude ? Quoique, on a pas dit à Tim de nous réserver un carré .. » demandais-je à Max en réfléchissant à voix haute.

Le Jimmy'z Monte Carlo est un bar/boite de nuit très en vogue à Monaco en ce moment, et c'est aussi là que l'on va tout le temps avec Max car Tim, le patron, nous a sorti d'un mauvais pas un jour, et depuis je crois qu'il nous aime bien. C'est pratique parce que non seulement on a toujours une table de libre dans un carré VIP, mais en plus il nous fait rarement payer.

Max dit que c'est parce que nous sommes mineurs et que théoriquement, c'est illégal pour lui de nous faire rentrer. Après tout il a pas tord, même si les deux gamins de 16 ans que nous sommes, sont issus de deux des plus grosses familles de Monaco, ça ne change rien au fait que si les flics se ramènent, il peut perdre son bar.

« Ooooh que non Alice, ce soir on sort le grand jeu toi et moi ! » s'exclama Max en souriant, interrompant mes songes.

« Euh, pourquoi je sens l'idée de merde ? »

« Chérie, déjà les jeunes filles polies ne jure pas, et de deux ... il sortit alors de sa poche une carte de crédit, c'est papa qui régale ce soir ! »

Oh non, non non non, il a osé.

« Pause, t'as pris la carte bancaire de ton père ? »

Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer actuellement.

« Bah ouais, on va à l'Hermitage ce soir Mili ! Et crois moi, je veux que l'on vide le bar. »

De nos jours :

« Papa t'as volé papi ! »

« Mais moi aussi je veux une carte de crédit maman ! »

Tout le monde était regroupé sur le canapé, Charles et Lando pleuraient de rire depuis le début de l'histoire, Kelly semblait avoir une attaque à chaque anecdote que l'on rajoutait, et nos enfants étaient complètement absorbés par le récit. Même ma plus grande avait ôté son masque de fille modèle pour s'enthousiasmer sur nos histoires.

Bon sauf que l'on raconte peut-être un peu trop dans les détails pour des enfants de 8 ans, non ?

J'ai envie de vous dire, vu comment ils sont partis, c'est pas quelques idées de conneries en plus qui vont les arrêter.

« Non alors il faut bien comprendre les enfants que tout ce que l'on raconte là, c'est pour vous faire prendre conscience de la dangerosité de nos actes d'accord ? » réexpliquais-je quand même au cas où.

Before the eternity Où les histoires vivent. Découvrez maintenant