Tu m'oublieras...

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Bonjour !

C'est Yann qui vous parle ! 

Cette fanfiction signe mon retour officiel sur Wattpad. Vous n'imaginez pas à quel point ça m'a manqué ! Je vous souhaite une agréable lecture et j'espère que ce One Shot (que j'aurai pu écrire en plusieurs chapitres vu sa longueur) vous plaira. Cette fanfic portera sur le ship Soukoku : Dazaï x Chuuya (personnages de Bungou Stray Dogs). Si vous n'avez pas vu cette animé, ça ne nuira pas à votre lecture. Vous avez juste besoin de savoir que ça se passe dans un monde où une partie de la population possède un pouvoir qui lui est propre : le pouvoir de Dazaï lui permet d'annuler les autres pouvoirs et Chuuya contrôle la gravité. Ils travaillent tous les deux pour la mafia portuaire. C'est tout pour moi, bisous sur votre joue droite et bonne lecture !




Ils se disputent. Ce ne sont pas leurs chamailleries habituelles. Là ils crient, ils hurlent, des mots tranchants comme des lames. Chuuya pleure. Dazaï pour la première fois depuis longtemps, ne parvient pas à garder son calme. Leur fierté respective les empêche de céder.

Ils s'aiment. Mais ils ont des limites. Ils sont en colère l'un contre l'autre mais aussi contre eux-mêmes.

Leurs éclats de voix s'entendent jusque dans le couloir. « Je sais pas pourquoi j'ai imaginé que ça marcherait entre nous. Je te déteste ! »La phrase est sortie toute seule. Chuuya se couvre aussitôt la bouche avec sa main gantée. Le visage de Dazaï s'assombrit. Il a l'impression d'avoir reçu une claque. Peut-être même qu'une claque lui aurait fait moins mal. « Très bien. Je m'en vais dans ce cas. » Il ouvre la porte, reste un instant dans l'encadrement. Il regarde son amant pour la dernière fois. Ses joues sont ravinées par les larmes. Ses cheveux roux sont collés à son visage humide. « Dazaï... » murmure-t-il. Il tend la main pour le retenir. Le plus grand le repousse. « Ne te fatigue pas. Tu me détestes, tu le dis toi même, alors laisse moi partir. » Et il disparaît dans le couloir, plantant là son partenaire.

Dazaï est assis dans un gros fauteuil qui a connu des jours meilleurs. Le vieil appartement est en mauvais état. C'était là qu'il habitait avant que Chuuya n'entre dans sa vie tél un boulet de canon. Le silence est pesant, oppressant. Comment occupait-il ses journées lorsqu'il n'y avait rien a faire pour le compte de la mafia portuaire ? Il ne s'en souvient plus. Un pitoyable poste de radio traine sur la table basse poussiéreuse. Il l'allume. Un grésillement atroce s'échappe de l'appareil jusqu'à ce que Dazaï trouve une fréquence convenable. Une chanson un peu vieillotte passe; le son est mauvais. Tant pis. 


« Tu oublieras,

Tout ces jours, 

Tout ce temps, 

Qui n'appartenait qu'à nous. 

Ce réveil,

Un matin,

Tes bras autour de mon cou. »

Et Dazaï se souvient.C'était un 15 octobre. Le soleil me réveille, passant les stores en rais lumineux. Chuuya est blotti tout contre moi. Il marmonne des choses inintelligibles. Je me redresse doucement, tentant de ne pas réveiller mon amant encore endormi. Soudain, il m'enlace, me forçant à me rallonger. 

« Bonjour, bougonne-t-il la voix un peu éraillé

  - Pardon, je t'ai réveillé...

 - Pour te faire pardonner, reste avec moi et tient moi chaud. »

Un sourire béat s'étale sur mon visage sans que je parvienne à le retenir. Je serre Chuuya dans mes bras.


Tu m'oublieras... [Soukoku]Where stories live. Discover now