Chapitre 8: Tension

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-Et la BAM elle tire en un seul coup de feu, précis et puissant Hyper bien placé, je te jure, Liam ! s'exclama fièrement mon amie, son regard brillant d'une lueur presque diabolique. Tandis que je remettais clairement ma vie en question, je sentais le poids de mes actes criminels peser sur ma conscience.

-J'aurais tellement aimé voir ça , s'exclama Liam avec excitation, les yeux pétillants d'une fascination morbide.

Adam restait silencieux, mais son visage trahissait sa contrariété. Il semblait contrarié par le fait que j'aie tiré avec autant de précision. Je posai ma tête épuisée sur l'accoudoir luxueux de la voiture, à côté de la fenêtre. Les lumières de la ville défilaient dans un kaléidoscope hypnotisant pendant que nous retournions vers nos appartements.
Épuisée par les émotions tumultueuses, je fermai les yeux et m'abandonnai au sommeil, laissant derrière moi la réalité sombre et sanglante.

-Puisque vous êtes majeure, vous n'avez pas besoin d'être hébergée, mademoiselle Miller, déclara le responsable d'une voix dure, accentuant ainsi l'indifférence glaciale de son regard.

Je sentais les larmes chaudes couler sans relâche sur mes joues rougies, témoins silencieux de ma souffrance intérieure.

-Vous êtes une grande fille, ne pleurez pas, me lança-t-il d'un ton sec. Ses mots tranchants comme des lames de couteau. Vous auriez pu y passer vous aussi si votre mère ne s'était pas sacrifiée pour vous. Ses paroles résonnaient dans ma tête, réveillant en moi une culpabilité insoutenable.

-Non, ce n'est pas de ma faute... murmurais-je d'une voix brisée, cherchant désespérément à me convaincre de ma propre innocence.

-C'est ta faute, c'est ta faute, c'est ta faute ! Les mots résonnaient en écho, martelant ma conscience fragile, comme autant de lames acérées dans mon esprit torturé.

-Réveille-toi, nous sommes arrivés, tu continuera des cauchemars dans ton lit lança Adam d'un air moqueur, brisant le silence oppressant de mes cauchemars. Son ton railleur accentuait encore davantage ma vulnérabilité, me rappelant que je n'étais qu'une marionnette entre les mains de forces obscures.

-Ce n'était qu'un rêve, Miller. Tout va bien, me rassura Sasha en s'approchant de moi avec une expression inquiète. Son regard rempli de compassion tentait de dissiper les ténèbres qui m'engloutissaient.

-Comment savez-vous que j'ai...fait un cauchemar...commençai-je à dire, cherchant des réponses.

-Tu as crié, on avait l'impression que tu te faisais posséder au début, répondit-elle d'une voix douce, cherchant à apaiser mes craintes

Nous sortîmes de la voiture sous les ordres de Ray, qui semblait également épuisé. Je m'apprêtais à aller voir Fanny quand la voix rauque de mon patron m'interpella.

-Dans mon bureau, Miller, tout de suite.

Aïe.

Mon cœur se serra dans ma poitrine, anticipant ce qui allait suivre.

J'entrai dans la pièce sombre et sinistre, aux murs décrépits, et m'installai sur la chaise en face du bureau d'Adam. Il était assis dessus, un verre de whisky à la main, probablement pour remplacer celui qu'il avais brisé... Ma propre remarque me fit pouffer de rire.

-Pourquoi ris-tu ? me coupa de mes pensées la voix de mon patron.

-Tiens bien ton verre de whisky cette fois-ci.

Attends,
quoi ?
Avais-je vraiment sorti ça ?

Adam se leva brusquement, prit son pistolet et le pointa vers moi.

ADAM Where stories live. Discover now