"Si tu lui donne la misère du monde, elle va tout assumer"
dadju.
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" Maman j'ai mal, [...] Le soir j'me demande quel sera le soucis de demain."
⌚21h16.
Je rangea mon téléphone dans ma poche.
Je venais de sortir de chez Yanis un gros cocard sur l'œil gauche.
Il l'à encore fait. J'ai arrêté de compter à force, j'ai également arrêter de compter le nombre de fois où je l'ai pardonée comme une imbécile.
Mais je l'aime trop pour lui faire la gueule. Mais mamaehhh comment ça fais mal.
Comment tu peux aimer un ignoble manipulateur qui te rabaisse et frappe sans arrêt ?
Je n'en ai moi-même pas la réponse.
Arrivé chez moi je ne prends pas la peine de sonner mais y'a l'autre là qui m'arrête dans ma marche.
Maman : " Ozalaki wapi ?! Et pourquoi tu rentre que maintenant avec ce truc affreux sur ton visage ? "
" - Laisse tomber ça te regarde pas. " J'allais la contourner mais elle m'à arrêter.
" - Quoi encore. "
Maman : " C'est encore l'autre là pas vrai ? "
" - Hein ? Yanis ? Non il ferais jamais ça. J'me suis juste battu avec une meuf qui cherchait la merde. "
Maman : " Ah donc toi tu te bas 4 fois par semaine ? "
Elle a déjà deviné comment ?
" - Ah mama c'est bon tika ngai seulement. " Je passa à côté d'elle.
Maman : " Un jour tu te rendras compte. Que Dieu t'ouvres les yeux. " Me dit-elle à l'autre bout.
Ouais ouais t'inquiète.
Je me rend alors dans les toilettes histoire de trouver de quoi me soigner. Après cela, je partis me démaquiller, me laver puis je me suis mis en pyjama avant de me faufiler dans mon lit.
En espérant que demain sois un meilleur jour.
⏰ 07h00.
Mon réveille sonne m'indiquant que c'est l'heure de me lever.
Je me lève, vais me laver pour ensuite me préparer ainsi que me maquiller. Devant mon miroir j'ai vu que certaines marques présentes sur mon corps sont légèrement partit, mais il y reste des traces.
Il reste peut-être des traces physiquement mais elles finiront par partir, les traces mental resteront graver pour toujours.
Je sors de chez moi après avoir prit mon petit déjeuner. Alors que j'allais monter dans ma voiture j'entends une notif.
Notif imessage.
le Y🔛🔝 Ramène toi, ta 5 min
jdois aller travailler yanis
Jmen blc viens vite vu
Putain il me soule. Déjà pourquoi il est réveillé à 7h ? Je dois aller travailler frère. J'viens grave pas chez lui, j'suis sa bouffonne ? Dans tout les cas il va faire quoi même ?
Je monte dans ma voiture direction le travail et non chez Yanis.
📍ARRIVÉE.
Je descends de ma voiture et marche en direction de mon boulot. A l'intérieur je salut personne à part Alicia, Emma, Sila et Dylan. On est le petit groupe qui reste h24 ensemble au travail. Genre vraiment.
Emma : " Graace ça va ? Pour une fois t'à fais un effort sur tes vêtements et ton maquillage. " Elle me regarde de haut en bas examinant ma tenue.
" - Ah tu trouves ? Merci. " Dit-je en me forçant à sourire.
Emma : " Je rigolais hein. Ça bouge pas hein toujours la même tête. " Elle rigola légèrement.
" - Tu te sens drôle ? Nan parce que faut m'expliquer hein. "
Ndumba va. J'suis ta pute moi ? Tship.
Alicia : " C'est bon Graace. Soule pas dès 7h s'te plaît. En plus elle a raison. " Elle rigola.
" - Dieu ta donner le souffle de vie mais direct tu l'ouvre tu parles pour rien, ferme là frère. "
Je les tshipper mais c'est sortit sans faire exprès. Elle m'à regarder outrée. Au pire j'men bas les couilles, elle a dit la phrase de trop.
" - Bref j'vais dans mon bureau. Bye "
Je me dépêcha d'aller dans mon bureau. Il est hors de question que je reste une seconde de plus avec ces imbéciles.
⌚ 12h35.
C'est l'heure de la pause. Je fouilla dans mon sac et je me rendit compte que j'avais oubliée ma nourriture chez moi. Putain. En plus ici le distributeur est en rupture de stock.
Bon pas grave j'vais faire un tour au magasin en vite fait.
Je sors de mon bureau et me dirige vers la sorti. Me retrouvant dans le parking, je sors les clés de ma voiture et l'ouvre ainsi.
Avant même d'avoir pu mettre ma ceinture je senti du papier se placer sur mon visage, couvrant alors mon nez et ma bouche m'empêchant de respirer. Je me débattais mais sans succès, vu son gros tas de muscles cette personne devait être un homme.
Je me sentit toute légère d'un coup. Et puis, plus rien.
