Pendant les années 1980, la condition des femmes n'était pas la meilleure... Alors, pour éviter les réflexions sexistes, Noémie, une jeune française, va se retrouver à se travestir pour pouvoir rejoindre les Crusaders et partir abattre Dio, en Égypt...
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PDV : Jotaro
-Où sommes nous ? Entendais-je non loin de moi.
Nous étions au sol, toujours dans nos sacs de couchage, néanmoins, plus du tout dans le même environnement.
De la musique retentissait et des lumières clignotaient. En un rapide coup d'œil, je pouvais affirmer que nous étions dans un parc d'attraction.
Comment étions-nous arrivé là ? Aucune idée. Puis, j'entendis du bruit, précisément, des cris, un peu plus loin.
Soudain, je vis Noé accourir vers moi. Elle semblait perturbée et dérangée.
-Jotaro...Est ce que tu as une idée de où l'on est ? Me demanda-t-elle, inquiète.
Son regard s'attarda sur le décor puis, sur l'endroit d'où le bruit venait.
Elle se mit à courir en cette direction, m'intima à la rejoindre.
En effet, les grosses voix de Grand-père et celle de Polnareff se faisaient entendre.
-Ne fais pas la même erreur que moi ! Beugla ce dernier sur mon aïeul.
-Qu'est ce qu'il se passe, Polnareff ? Relança la brune.
-Eh bien... c'est un peu tiré par les cheveux mais on est dans rêve... Enfin, plutôt dans un cauchemar... Annonça-t-il en soupirant.
On entendit ricaner d'on ne sait pas où.
-Et Kakyoin ? Vous savez où il est ? Lançais-je à mes aînés.
-Je sais pas trop...
Tout à coup, Noé s'effondra sur le sol. Des larmes perlaient de ses yeux et elle ne faisait que reculer.
-Noé ? Qu'est ce qu'il se passe ? Demandais-je dans la précipitation.
Elle me répondit par un cris strident et aiguë. Des larmes coulaient rapidement de ses joues et elle tremblait comme une feuille. Elle se mit en boule et cacha ses yeux de toutes ses forces, presque en les arrachant.
Je m'accroupis à côté d'elle et releva son visage. Elle me regarda un moment, puis, se remit à crier.
Dans un reflex, elle sortit même un couteau et tenta de me le planter dans l'œil. Heureusement, grâce au excellent réflexes de mon grand- père, il arrêta à temps l'arme.
Elle s'éloigna puis se remit en boule, en se griffant, se mordant jusqu'au sang.
Je regarda, d'un air curieux, Polnareff qui semblait dans le même état que moi.
Je ne savais pas ce qu'il lui arrivait ni ce qu'elle voyait, et ça m'énervait. Et puis, j'entendis des murmures à côté de mon oreille.
-Ooh... Tu t'inquiètes pour elle, hein ? Commença une voix aiguë et dérangeante.
