Un terrible secret [Sad story]

Chapitre 4 : Discussion téléphonique

Point de vue de Léolio :

Sur le chemin pour rentrer chez moi, je repense à ce que Killua m'a dit. Il n'a pas de chance...Mais il a beaucoup de courage et de force mentale. Je devrai appeler Kurapika pour le prévenir à propos de la situation une fois rentré.

Ku : Oui ?

L : C'est moi, j'ai pu parler avec Killua. La situation est complexe honnêtement

Ku : Oh Léolio, alors ? Il a dit quoi ?

L : Il a vécu un évènement traumatisant mais ne veut pas que j'en parle. Ce qui est compréhensible

Ku : C'est à quel sujet ? Sa famille ? Un proche ? Un inconnu ?

L : Un peu les trois mais tout est lié

Ku : C'est grave ?

L : Plutôt oui

Ku : Et ça va aller de son côté ?

L : Je ne suis pas sûr, mais il est vraiment courageux, ça je peux te le dire

Ku : D'accord, j'essaierai d'aller le voir. Ne t'en fais pas, je ne lui parlerais pas de cet appel

L : Merci. Sinon, toi tu vas bien ?

Ku : Oui

On discute encore longtemps comme cela, jusqu'à ce que le jour se lève. Je n'ai pas vu le temps passer.

L : Je vais devoir te laisser Kura. A bientôt

Ku : A bientôt Léolio

Je raccroche puis part en ville, m'acheter un café au lait pour le petit déjeuner. En marchant, je pense au fait que dans un peu plus d'un mois je devrais reprendre mes études, mais qu'également je ne pourrais plus voir mes amis avant longtemps. Je regarde le ciel en silence en buvant cette boisson chaude.

[Pourquoi est-ce queje m'inquiète à ce point pour lui ? Gon et Kurapika pourrons quand même s'occuper de lui]

Je soupire en me demandant ce que je pourrais faire de plus. Puis je me rappelle des réactions étranges de la veille venants de Killua.

[Avait-il toujours agis de cette manière sans que je m'en souviennes ? Ou alors est-ce ce qu'il a vécu qui l'a autant affecté ? Je n'en sais pas grand chose mais je suis soucieux à son sujet, même en étant au courant pour ces derniers mois. J'ai peur pour la santé mentale de mon ami. J'ai déjà vu une partie des conséquences mais je sais pertinemment qu'il est loin d'avoir montré rien qu'un quart de se qu'il ressent. Ce qui m'effraie surtout c'est qu'il pourrait faire l'irréparable... Mais on l'aidera à s'en sortir avant que ça arrive]

Je continue mon trajet en progressant à travers la ville tout en restant plongé dans mes réflexions.