Chapitre 11: Ti odio...

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Ce chapitre contient du vocabulaire en Portugais et Italien vous trouverez un sommaire avec la traduction à la fin du chapitre .
Bonne lecture 🩵

Le lendemain, je me réveillai au son strident de mon réveil, sans être surpris de constater que la pluie continuait de tomber dehors. Après tout, nous étions en plein mois de février. Je m'étirai paresseusement dans mon lit, les gouttes de pluie tambourinant doucement contre la fenêtre, créant une mélodie apaisante.

Je me levai avec précaution et me dirigeai vers le sac à dos que j'avais préparée chez moi auparavant. J'y avais soigneusement rangé mes vêtements du jour : un jean cargo délavé et un sweat-shirt douillet, qui me conféraient à la fois confort et style décontracté.

Une fois habillé, je pris quelques minutes pour me brosser les dents avec application, laissant la fraîcheur de la menthe envahir ma bouche.

Puis, je me consacrai à ma chevelure brune, qui avait toujours été ma fierté. Je la brossai soigneusement, démêlant chaque mèche avec douceur. Une fois mes cheveux parfaitement coiffés, je les arrangeai avec élégance, créant une cascade de boucles qui encadraient mon visage. J'aimais prendre soin de ma chevelure, car elle était le reflet de ma personnalité et ajoutait une touche de charme à mon apparence.

Ensuite, je saisis mon sac à main, un accessoire indispensable qui contenait mes objets essentiels. À l'intérieur, mon arme se trouvait soigneusement dissimulée, prête à être utilisée si besoin. Mes clés, étaient également présentes. J'avais veillé à ranger mes affaires avec minutie, sachant que chaque objet avait son importance dans ma vie mouvementée.

Prête à quitter l'appartement d'Adam, où j'avais séjourné la nuit précédente, je remarquai Adam assis sur le canapé, absorbé par son téléphone. Son visage reflétait une expression d'attention et de curiosité pendant qu'il faisait défiler le contenu de l'écran. Je ne pus m'empêcher d'être intrigué par ce qui l'absorbait ainsi. Les pensées se bousculèrent dans ma tête, me demandant ce qu'il pouvait bien trouver d'aussi captivant.

-Tu te rends au travail aujourd'hui ? lui demandai-je, curieuse de connaître ses plans.

En guise de réponse, il me dévisagea de bas en haut avant de replonger dans ses activités virtuelles, semblant totalement désintéressé.

-Figlio di puttana, marmonnai-je sans pouvoir me contrôler, utilisant ma bilinguisme seulement pour exprimer des pensées que je ne souhaitais pas forcément partager.

-Tu parles italien, toi ? me questionna-t-il, un brin surpris.

Merde, il m'avait entendue. J'avais encore empiré ma situation.

-J'ai vécu trois ans en Italie pour les affaires de mon père, répondis-je, tentant de garder mon calme malgré le changement soudain de son expression faciale.

Son visage s'assombrit brusquement, sans véritable raison apparente.

-Figure-toi que j'ai passé un an en Italie aussi, pour le travail de mon beau-père. J'ai parfaitement compris ce que tu m'as dit. Et je te retourne le compliment, répliqua-t-il d'un ton acerbe.

-Tu parles vraiment trois langues ? demandai-je, curieuse d'en savoir plus sur ses compétences linguistiques.

-J'ai pas envie de te parler, répondit-il d'un ton sec, rejetant toute tentative de conversation.

-Pourquoi ? Donne-moi au moins une raison valable, insistai-je, cherchant à comprendre sa réticence.

-Mi fai incazzare. T'as compris ça ? lâcha-t'il avec frustration, ses mots empreints d'une colère inexprimée.

ADAM Où les histoires vivent. Découvrez maintenant