Touché par la grâce. (OS LARRY STYLINSON MPREG) TERMINÉE

Partie 3

''-Tu dois être Louis? Je suis ravie de te rencontrer. 

-Également Madame Styles.'' 

Avec un fin sourire dissimulé par son écharpe, Harry regarde Louis et sa mère entrain de faire connaissance. Quand ce dernier lui a appris qu'il avait prévu de passer ses vacances de Noël à l'internat, il n'a pas hésité une seconde pour lui proposer de venir les passer chez lui. Et c'est de bon cœur que sa mère a accepté de rencontrer le garçon qui -même s'il ne veut pas encore l'admettre- a fait chavirer le cœur de son fils. 

''-Je t'en pris, appelle moi Anne. Lui répond-elle avec un large sourire avant d'attraper son manteau et ses clefs de voiture. Je vous laisse vous installer, je vais chercher ta sœur à la gare. Reprend-elle en s'adressant à Harry avant de déposer un baiser sur sa joue.'' 

Et à peine est-elle sortie qu'il se débarrasse de son écharpe, se penche pour attraper sa valise. Mais avant que sa main n'atteigne la poignée, Louis l'a en main et déambule dans la vaste pièce à vivre de la maison. 

''-Où est ta chambre? 

-A l'étage. Lui répond Harry avant de lui rendre le sourire que lui offre son aîné.''

Ce dernier suit le bouclé quand il lui fait signe et grimpe les escaliers à sa suite pour rejoindre l'étage et sa chambre. Dans la pièce, Louis pose aussitôt les valises, s'approche d'Harry qui ne peut retenir un soupir de contentement en sentant son corps se presser dans son dos, ses mains se glisser dans la poche de son sweater trop grand pour caresser son ventre bombé. 

''-Content d'être en vacances? 

-Très. Souffle le plus jeune en fermant les yeux, la tête appuyée contre l'épaule de son aîné. J'en ai marre de me lever à l'aube pour ces foutues messes. Reprend-il, laissant rire Louis qui délicatement, dépose ses lèvres dans son cou exposé, laissant un frisson perceptible traverser tout son corps. 

-Est ce que je dois comprendre que je vais passer Noël avec une marmotte? 

-J'aurais adoré être une marmotte.'' 

Sans bouger, ils rient tous les deux de sa bêtise, profitent comme toujours de ces moments trop rares où ils peuvent être dans les bras l'un de l'autre, loin des regards inquisiteurs, loin de la moral rébarbative de l'église et de ses principes ridicules qui voudraient les tenir éloigner l'un de l'autre. Mais comment quelque chose d'aussi agréable, d'aussi tendre, pourrait être aussi mal?

***

''-Il est quoi?! 

-Tu m'as bien entendu. Souffle Anne en jetant un coup d'œil rapide sur sa fille aînée entrain d'encaisser la nouvelle. 

-Tu savais que ça pouvait arriver? 

-Bien sûr que non. Répond-elle en se concentrant sur la route. 

-Je savais qu'il était gay. Un hétéro peut pas prendre autant soin de ses cheveux.''