CHAPITRE 42

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PDV LIVO





SIX MOIS PLUS TARD 




Je n'ai absolument aucune nouvelle d'elle, ça se trouve, elle s'est enfuie. Je n'en sais rien. Encore six mois et je pourrai la revoir, Olve me manque. Et pas qu'à moi.

Mon réseau va très bien, plus d'ennemis, plus de massacre, tout va pour le mieux. Grâce à elle.

On est devenu le deuxième réseau le plus craint du pays, devant nous se trouve un gang de motards dont je ne sais plus le nom. Ils sont sur le terrain depuis longtemps mais ont fait succès récemment.

Je n'ai pas approfondi le sujet, à vrai dire.

Je passe mes journées à bosser, je veux doubler ce gang. Quoi qu'il en coûte. J'en ai besoin, besoin de diversité. De m'amuser.  Plus rien ne se produit et j'avoue que l'adrénaline me manque. Mes soirées se résument à baiser et à picoler, comme un lâche.

Ce n'est que peu de le dire.

De temps en temps je participe à des combats illégaux. N'est-ce pas moi qui disais que je ne comprenais pas ce besoin de violence, de sang..? Si, c'est bien moi.

Pourtant, c'est toujours moi qui aujourd'hui, le recherche. Je n'ai pas honte de ce que je suis devenu en six moi, non, j'en suis fier.

Je sais me contrôler, mes émotions ne prennent plus le dessus. Mes cauchemars ont diminué, mes crises d'angoisse et de déréalisation, pareil ! Je vis la vie dont j'ai constamment rêvé.

Que mon père a rêvé. 

Suis-je heureux ? Je ne sais pas car être heureux, c'est un grand mot. Être heureux c'est quoi ? D'après Google c'est quand on a des émotions agréables. C'est ce que je ressens en voyant le sang, donc oui.

Je pense être heureux.

Comme je vous l'ai dit, aucune nouvelle de l'hôpital psychiatrique. Je pensais qu'ils allaient me demander de payer ou je ne sais pas, qu'ils me donneraient des nouvelles.

Rien.

Rien en six mois.

Devrais-je aller la voir ? Non. Certainement pas ! Alors c'est pour ça que je ne fis rien, et je sais d'avance comment va se finir ma soirée : au lit avec 4 demoiselles et une bouteille d'alcool.









DOUZE MOIS







Mes journées étaient fades, heureusement, un peu de changement tout de même : le gang de motards a pris beaucoup trop d'ampleur. C'est devenu l'un des plus grands et riche gang au monde. Pour dire...

J'arrive à l'accueil de l'hôpital tout souriant, la dame de l'accueil me regarde de travers, attendant sûrement que je lui dise pourquoi je suis ici.

— Je viens voir Olve.

Ses sourcils s'arquent, elle fit la moue. Je plisse les yeux, soudain inquiet.

— Olve ?

Elle tape sur son ordinateur puis relève son regard dans ma direction.

— Son fichier me dit qu'elle n'est pas restée plus de deux mois, vous êtes venu la rechercher. C'est marqué et signé. J'ai du travail, alors les blagues, j'ai passé l'âge !

Elle hausse le ton et moi je suis figé, qu'est-ce que c'est que cette fantaisie ? Je n'ai clairement pas cherché Olve.

Qui l'a fait, alors ?

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