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Elle détestait cet homme de plus en plus! Comment ce fait il qu'il avait le téléphone de son frère, il l'avait écouté alors qu'elle se libérait de ses sentiments... Mon Dieu! Elle était en colère, elle avait honte et Dieu seul sait les autres sentiments qui étaient entrain de l'envahir! Christian Reed était un con! C'est ce qu'elle avait prévue de lui dire ce matin là, elle avait pénétré l'appartement dans un excès de colère et de vitesse, mais par chance elle l'avait trouvé avec cette thérapeute qui le matait toujours avec envie. Mais sa frustration était trop grande pour se retenir.

-- Comment avez vous osez me faire cela. Lâcha t'elle alors qu'il la scrutait dangereusement et que la Barbie plastifiée à ses pieds la toisait.

--Rappelez moi ce que j'ai bien pu faire pour vous mettre dans un si mauvais état?

Oui, il jouait avec ses nerfs. Il était serein alors qu'elle bourgeonnait à l'intérieur.

--Vous voulez que je vous rappel que vous aviez répondu au téléphone de votre frère alors que j'étais censée lui parler en privé!

Elle avait peut être oubliée qu'elle l'avait traité de Lucifer... il congédia la barbie, qu'elle haïssait autant que lui, avant de se tourné vers elle une fois les portes fermées.

-- Puis je savoir de quel droit vous avez osez me parler ainsi? Je suis votre patron.

Quel odieux personnage!

--Non. Vous n'êtes mon patron. Vous êtes mon patient c'est votre frère Anthony qui est mon patron.

-- Et ce n'est pas Anthony qui va vous verser votre argent d'ici maintenant.

Elle reçu la nouvelle comme une gifle. Maintenant? Mais elle en était qu'à la moitiée de son travail... Elle recula abasourdie.

--Bien. Je pense que Madame s'est calmé? Vous avez vos règles?

-- Non. Répondit elle encore troublé.

-- Alors pourquoi vous comportez ainsi? J'étais à deux doigts de vous renvoyer.

-- Alors pourquoi ne l'aviez vous pas fait?

Comme toujours, il ne lui répondait pas. S'en allant comme si elle n'existait pas. Aujourd'hui elle avait espéré finir plutôt, mais ce fût pas le cas, une tempête s'était déclenché, et son portable ne marchait pas... Et Kaïs? Par chance, sa voisine lui avait prévenue quelques heures avant qu'elle passerait prendre la petite et la garderait jusqu'à son retour.. Elle espérait ainsi que sa petite soeur soit toujours avec elle. Fatiguée, elle s'endormie sans même s'en rendre compte.

Le bruit des orages la réveilla, elle tremblait de peur, elle n'aimait pas la pluie pour la simple raison que ses stupides orages grondaient trop fort et la fesait toujours sursauter. Les lumières avaient été coupé, elle marcha difficilement dans le noir, et parvient à allumé une bougie.

-- Non! Chuchota une voix derrière elle. Elle laissa échappé la bougie avant que son cri soit étouffée par ses grandes mains fermement posé sur sa bouche. Chutt... Ne fait pas de bruit. Lui sursurra la voix... mais elle le connaissait. Personne d'autre n'avait cette voix rêche et modulée à la fois... qui réveillait des picotements sur tout son corps... Il n'y avait que lui... Mais que fesait il dans le noir? Pourquoi avait il la main posé sur sa bouche et pourquoi l'interdisait t'il d'allumer cette foutue bougie et par dessus tout.... Comment avait il pu arrivé à sa hauteur? Comment un homme sur une chaise roulante pouvait être aussi grand?

La porte d'entrée vola en éclat! Des hommes cagoulés et armés pénètrent l'appartement, elle ne pouvait pas hurler, mais son coeur le fesait suffisamment pour elle. Il battait si fort qu'elle avait l'impression qu'il allait sortir de sa poitrine. L'homme derrière elle l'incita à s'abaisser derrière le comptoir, en sortant son arme à lui. Attendez son arme? Il était armé? Depuis tout ce temps!

-- Tu dois rester ici. Et sans faire de bruit. Chuchota t'il afin qu'elle puisse être la seule à l'entendre.

--Que... Que ce passe t'il?...pourquoi ses hommes....

Cette fois, ce fût son index qui contrat ses lèvres.

-- J'ai dis que tu ne parle pas.

Oui, elle avait entendue mais elle voulait aussi des réponses qui étaient ses hommes et que lui voulaient ils? Mais la grande question était comment pouvait il s'agenouiller de la sorte alors qu'il était paralysé? Frissonnant de peur, elle fit oui de la tête, peu convaincu, il la relâcha quand même, en lui récitant la même formule. Celle de rester inerte derrière ce maudit comptoir. Christian se leva, marchant doucement attaquant l'un de ses adversaires par derrière. Il n'avait pas prévu cela d'aussitôt. C'était lui qui était censé les attaqués dans leurs résidences et pas eux! Et maintenant il devait aussi sauvé sa peau mais celle de la jeune femme stupide qui était avec lui. Il détestait quand il devait sauvée des vies! Il tuait. Donc sauver une personne n'était pas dans ses cordes! Il attrapa le deuxième en l'envoyant violemment contre la table en verre et tira, les deux autres encore en vie se précipita dans le salon tirant par ci et par là, alors qu'il était caché derrière la porte conduisant vers le sous sol. De là, il pouvait voir la jeune femme, apeuré les main jointes qui priait. Mais il voyait aussi cet homme qui avançait à petit pas avec son arme presque vers elle. Non. Sa vie était désormais entre ses mains. Il devrait la protégée.. Sinon Austin ne lui pardonnerait pas. Avant qu'il n'atteigne le bar, Christian se faufile en douce avant de tirer sur son torse, une, deux, puis trois tires. Il ne restait qu'à présent qu'un seul.

--Allé viens reste derrière moi. Dit il à la jeune femme qu'il venait de sauver. Elle le suivit sans un mots, puis tout deux il se dirigèrent vers la porte sous sol, l'homme sur qui il avait tiré lorsqu'ils emprutaient la sortie les suivaient toujours. Tu sais conduire? Lui demanda t'il, elle secoua la tête tandis qu'il jurait en lui envoyant les clés. Tu vas devoir essayer chérie. Rapidement elle pénétra la voiture en démarrant, l'adversaire tira sur la vitre mais rien ne se produisit. ROULE! Cria t'il alors qu'elle s'exécutait. Christian tira une derrière fois et l'homme tomba.

-- Où est ce qu'on va? Lança t'elle en roulant partout et sans savoir où elle allait, des voitures s'écartaient pour la laisser passer. Elle ne savait pas conduire, elle déambulait dans les rues et roulaient comme une folle. Il ne lui répondit pas en lui disant de continuer tout droit.

Tout droit..... Mais où? En plus il ne semblait pas malade comme il le prétendait... Qui était il? Était elle en danger? Sa soeur?

LE CODE D'HONNEUR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant