Tourmentées

It starts again ?

Les coups sont de plus en plus fort.

Si je ne lui ouvre pas la porte, il va l'exploser comme à l'époque.

Et, j'aimerais qu'il ne la casse pas, parce que j'en ai déjà une à repayer, une pas deux.

Je descends, comprenant que je n'ai pas d'autre solution que de lui ouvrir.

J'espère ne pas trop souffrir.

Mais, bon, je l'avais dit, il fallait que je mette James en sécurité avant et après, seulement après, il pouvait me tuer s'il le souhaitait.

Je prends une grande inspiration et ouvre la porte.

À peine la porte s'ouvre qu'il se jette sur moi et m'attrape les cheveux.

- LÂCHE-MOII . Cris ai-je

- Tu trouvais ça drôle de me menacer avec un couteau la dernière fois, tu te sentais forte parce que ton copain était là, mais maintenant Diaha, tu vas voir.

Il me met un coup de genou dans le ventre, je tombe au sol.

Il continue avec des coups de pied dans le ventre.

J'ai tellement mal, mais ce n'est pas grave, j'ai connu pire.

Je me relève et lui fait face, mais la douleur dans le ventre me lance.

- Tu.ne.me.fait.pas.peur. Réussis-je à dire malgré la douleur.

Je finis au sol une nouvelle fois.

Je sens du liquide coulé le long de mon nez.

Il ne m'a pas loupé.

Je m'essuie le nez et me relève.

Je me suis toujours relevé dans la vie alors ce n'est pas face à lui que je ne vais pas le faire.

- Tu oses me tenir tête Diaha. Me crache-t-il.

- Tu mérites même pas de prononcer mon nom.

Cette fois si je ne finis pas au sol, mais j'ai quand même pris un sacré coup.

Il m'attrape à nouveau les cheveux et les tirent si fort que j'ai peur de finir chauve.

- Ose encore me répondre et je te pulvérise.

Je ne l'avais pas remarqué, mais il porte ses lunettes de soleil, alors que l'on est en intérieur.

Son haleine en conteste, il est bien bourré.

Je le regarde droit dans les yeux, qu'il m'explose la gueule s'il le souhaite, mais je ne lui donnerai plus jamais raison.

Je ne le laisserai plus jamais avoir le pouvoir sur moi, je n'ai plus onze ans.

- Éclate-moi la gueule si tu le veux, tu sais faire que ça de toute façon.

Ni une ni deux, il m'explose la gueule contre le mur.

Il me tire toujours les cheveux, pour que je lui fasse face.

- Tu vois Diaha moi aussi, je tiens mes promesses...

- Ah ouais comme la fois où tu m'as dit que tu allais arrêter de me frapper et de boire. Lui dis-je en ne lui laissant pas finir sa phrase.