ADAM

Chapitre 16 : prochaine victime.

Buena lettura 🩵

Brandy était au téléphone, parlant à un de ses hommes avec une colère palpable dans sa voix. Je priais pour qu'Adam arrive le plus vite possible, mes membres tremblaient violemment. La peur s'immisçait dans chaque fibre de mon être, et je ne voulais pas mourir dans ce cauchemar devenu réalité.

-PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN, Karl est une putain de fillette, il va finir par tout balancer. Tu m'avais dit qu'Adam était proche de cette salope. Je te jure, si tu ne me trouves pas un moyen de trouver ce fils de pute d'Adam, je te bute.

Des informations cruciales semblaient retenir Karl en otage, et Brandy était prêt à tout pour le retrouver. C'était bien pour ça qu'il voulait le sauver, non pas par compassion, mais pour éviter que ses secrets ne soient révélés. Cette réalisation me répugnait, me faisait frissonner d'horreur.

Brandy s'approcha de moi d'un pas menaçant, son visage déformé par la colère. Il pouvait me tuer d'un geste, et cette idée m'envahit d'une terreur indicible. Je me sentais piégée, désespérée. J'aurais donné n'importe quoi pour qu'Adam soit là, à mes côtés, pour me protéger de cette menace grandissante. J'avais tant besoin de lui.

-Bon, c'est dommage, je n'ai plus besoin de toi, et Adam a l'air de se foutre royalement de toi, dit-il d'un ton méprisant.

Les paroles cruelles de Brandy se mêlaient à ma peur grandissante. Mon cœur battait la chamade, mes pensées s'emballaient. Pourtant, je refusais de me taire. Je voulais leur faire face, révéler leur véritable nature.

« Gagne du temps »

-Vous êtes sans cœur. Si vous voulez récupérer votre collègue, c'est juste pour éviter qu'il divulgue des informations, bande de monstres, crachai-je, mêlant tristesse et détermination dans mes mots.

Brandy se raidit, son regard empli de rage. Il sortit un pistolet de sa poche et le pointa dangereusement vers moi. Mon cœur manqua un battement alors que la froideur du métal effleurait ma tempe. Je frissonnai violemment, le souffle court. C'était la fin, j'allais mourir ici, maintenant.

-T'aurais dû te la fermer, murmura-t-il avec un sourire mauvais. 5... 4... 3... 2...

Mon esprit était envahi par une terreur indescriptible. J'attendais l'inévitable, mais soudain, l'inattendu se produisit.

-1. J'aime pas qu'on touche à ce qui m'appartient, gronda une voix familière. Dégage, Sali dit Adam en hurlant.

Mes yeux s'écarquillèrent, l'espoir naquit dans mon cœur. Je m'écartai instinctivement sur le côté, mais la force du geste me fit heurter violemment le trottoir.

Le coup de feu retentit, résonnant dans l'air, et mon corps réagit instinctivement malgré la douleur lancinante dans ma tête. Je me relevai, mes mouvements brusques témoignant de ma détresse. Ma main tremblante se posa inconsciemment sur l'arrière de ma tête, et aussitôt, je sentis un liquide chaud et visqueux s'écouler entre mes doigts.

Non, pas du sang... Pas du sang...

C'était du sang, putain, du sang en abondance. La réalité de ma blessure m'envahit brutalement. Mon corps semblait s'engourdir, et je me sentais de plus en plus léthargique. Les bruits environnants semblaient s'estomper, laissant place aux cris d'Adam qui résonnaient dans mes oreilles comme des échos lointains.