Chapitre 17 : Masque

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Buona lettura 🩵

Adam prit mon téléphone avec une rage inexplicable. Mes yeux s'écarquillèrent alors qu'il capturait une photo de la photo de Brandy, puis il projeta violemment mon téléphone au sol. Le bruit du verre se brisant en mille morceaux résonnait dans la pièce, tandis que mon cœur se brisait avec lui.

-Mais pourquoi ? murmurais-je, l'incrédulité se peignant sur mon visage.

Adam me regarda froidement, ses yeux brûlant d'un mélange de colère et de détermination.
-Putain, tu es tellement conne, cracha-t-il. J'aurais peut-être dû te laisser mourir. Il y a probablement des traceurs ou des micros dans ton téléphone, je t'en passerai un autre plus tard.

Le choc me submergea. Sa réaction était si brutale, si dépourvue de compassion. J'étais dévastée par ses mots, me sentant trahie et rejetée. Mais avant que je puisse répliquer, il esquissa un sourire mesquin.

-Je rigole, ne pleure pas , dit-il d'un ton moqueur.

La colère gronda en moi, bouillonnant dans mes veines.

-Ton sens de l'humour est vraiment à chier, lui lançai-je avec mépris.

Il me regarda, l'air imperturbable.
-Tout comme toi, Miller , rétorqua-t-il d'un ton glacial.

Les mots se figèrent dans l'air, créant une tension palpable entre nous. La vérité de ses paroles résonnait en moi, me laissant à la fois blessée et enragée.

Nous remontâmes dans sa voiture, et il conduisait tout en ne cessant de me regarder. Cette insistance dans son regard me mettait mal à l'aise.

-Arrête de me regarder, Adam, le réprimandai-je.

-Tu as mis quelque chose sur ta peau ? me demanda-t-il d'un ton curieux.

-Quelque chose ? Je ne compris pas immédiatement de quoi il parlait, puis je me souvins que j'avais demandé de l'anticernes à Kim à l'hôpital pour dissimuler mes cernes terribles. Et du fond de teint pour masquer les imperfections qui s'étaient accumulées sur mon visage ces derniers temps, à cause du stress. Oh, oui, j'ai mis du fond de teint et de l'anticernes, répondis-je finalement.

-Pourquoi ? insista-t-il.

-Parce que j'ai des imperfections... et que ce n'est pas joli. Arrête avec ces questions sérieuses, c'est toi le crétin dans cette histoire, répliquai-je, essayant de détourner la conversation qui me gênais.

-Donc, si tes imperfections ne disparaissent pas, tu devras te maquiller encore et encore ? poursuivit-il, un brin de désapprobation dans la voix.

-Oui...

-Je te préfère largement au naturel. Rappelle-toi que le maquillage est peut-être un masque que tu portes, mais souviens-toi qu'un jour, tu devras faire face à la personne que tu caches derrière, déclara-t-il d'un ton presque philosophique.

-Pourquoi te transformes-tu en philosophe d'un coup ? Va plutôt embrasser des filles en soirée au lieu de me poser des questions idiotes, lançai-je, faisant allusion aux filles qu'il avait embrassées lors de cette soirée où l'alcool avait coulé à flots. Je n'avais pas souvenir de ce détail, mais je n'était pas la seul qu'Adam avait embrassé ce soir-là.

-Serait-on jalouse ? me taquina-t-il.

Je lui lançai juste un regard en coin, n'ayant pas envie de répondre. Mais peut-être, oui, peut-être étais-je jalouse ? Non, poisson d'avril, je n'étais absolument pas jalouse d'un pauvre type comme lui.

ADAM حيث تعيش القصص. اكتشف الآن