02. « Aide-moi »

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ALEYNAÏA

Vous voyez, ce rêve que tout le monde fait dans lequel on tombe en chute libre ?

Ma vie entière se résume à ce rêve. Chaque pas que je fais, chaque respiration, chaque sentiments que j'éprouve est une chute libre.

Mon cœur s'emballe, ma respiration se saccade, ma vue se brouille. La crise d'angoisse n'est pas loin.

Mon corps se flagelle. Je pose mes mains sur ma cage thoracique, avec l'espoir de sentir celle-ci reprendre un rythme normal.

Je t'en supplie. Calme toi.

- Aleynaïa ?

Mon regard se rive vers les escaliers. Je distingue une silhouette, immobile.

- Oh merde. Aleynaïa !

Dieu merci, Calista.

- Relève toi.

Elle tire sur mon bras pour m'aider à me relever.

- Aide-moi, je t'en supplie. arrivais-je à formuler.
- Respire !
- J'essaye, au cas où ça ne se verrais pas.
- Oui, pardon, excuse-moi...

Je me levais et fis le tour du canapé en sautillant. J'ai chaud, mon pou s'emballe et mes jambes flanchent.

- Qu'est-ce que vous foutez ?

Super, manquait plus que ça.

- Oh, Ado, tu tombe bien. Viens voir.

Je lançais un regard à Calista.

- Qu'est-ce que tu fais ? chuchotais-je dans mes dents.

Elle s'approchait du débile de service et lui chuchotait quelques choses à l'oreille.

C'est quand elle termine sa phrase par « fais-moi confiance », que je comprend que je suis dans la merde.

Il s'approche de moi, entoure mon visage de ses mains, avant que ses lèvres ne se posent sur les miennes. Mes yeux s'écarquillèrent.

Mais qu'est-ce qu'il fait ?

J'aperçois du coin de l'œil ma meilleure amie, les points devant la bouche pour se retenir de crier.

Il décolle enfin ses lèvres avant de me fixer.

- Pomme. dit-il en souriant.
- Quoi ?
- Tes lèvres ont le goût de pomme.

J'ouvrais grand les yeux, avant de les tourner vers la table basse où se trouvait mon baume à lèvres à la pomme.

Il fit demi-tour, avant de chuchoter quelques choses à l'oreille de Cali.

Il remonte l'escalier et fini par disparaître dans la pénombre du soir.

- Alors ? C'était comment ?
- Mais qu'est-ce qu'il t'a pris ?
- Tu m'as toujours dit que tu trouvais romantique la scène du baisé dans Teen Wolf, alors j'ai voulu te rendre service.
- Mais pas avec Walters !
- Pourquoi ?
- Hier tu me dit d'éviter de l'approcher et aujourd'hui, tu lui demande de me pécho ?
- Ton idée de lui briser le cœur a fini par me plaire, prononce-t-elle en remontant les escaliers. Détruit le cet enfoiré... même si je l'adore.

Je me lançais dans le sofa, en réfléchissant à comment faire pour lui broyer le cœur.

(...)

- Debout Aleynaïa. On fait les magasins pour la rentré aujourd'hui.
- Cali ?
- Oui ?
- Ce qu'il s'est passé cette nuit, ça peut rester entre nous ?
- Moi je suis d'accord, par contre Adonis risque sûrement d'en discuter avec les autres.
- Putain, fais chier.
- Bon, aller, habille toi, on y va.

Je me levais et allais vers le dressing.

- Bonjour...

Je sursautais comme une gamine à qui on venait de faire « BOUH ».

- Adonis, ricanais-je. T'es déjà levé ?
- Calista ne t'as rien dit ?
- Non, pourquoi ? demandais-je suspicieuse.
- C'est moi qui vous emmène au centre commercial.
- Ah bon ? dis-je en souriant pour camoufler mon envie de meurtre.

Zen Aleynaïa. Zen.

- Bon, je vous attends au garage. Traînez pas.

Puis il s'en alla.

J'enfile un short et un tee-shirt, avant de sortir du dressing.

- Bon, allez, viens, Ado nous attend en bas.
- T'es sérieuse ?
- Quoi ?
- Qui a décider que ce sera lui qui nous conduirait ?
- Attends, je te tend des perches pour t'aider à lui briser le cœur et toi tu m'engueule ?
- T'a raison, pardon.

Elle se dirige vers une porte au fond du couloir. Je la suit et nous nous engouffrons dans un sous-terrain.

- On va où, là ?
- Je te présente le garage de la TKOC...

Mes yeux s'ouvrent grands, alors que j'observe les voitures présentent face à moi.

- Et la voiture bleu, là-bas, c'est celle d'Adonis.

Attendez, Adonis Walters roule en Dodge ?

- Bon, vous venez ou je remonte.
- Oui, pardon.

Nous montions dans la voiture.

Adonis démarrait et nous sortions du garage. J'ouvrais la fenêtre à ma droite et y passait la tête.

Je sentais un regard sur moi. Je me remettais correctement et ce con de Walters détournait le yeux immédiatement.

Je tournais la tête vers Cali, qui avait remarquée la même chose que moi.

En arrivant au centre commercial, nous sortions, Calista et moi, de la voiture.

- Bah, tu viens pas ?
- Ça va pas, non ? J'ai une tête à faire les magasins ?
- Imagine il nous arrive quelque chose pendant qu'on fait les magasins ?
- Putain, vous faites vraiment chier... prononce-t-il en sortant de la voiture.

Nous marchons, en directions de l'entré. Le téléphone de Cali se mit à vibrer. Elle le prit et répondit.

-  Allô ? Quoi ? Mais non ? Attend moi devant, j'arrive.

Elle raccroche et me fixe avec une mine désolée.

- Je dois y aller. Chris vient me chercher... Tiens, dit-elle à Adonis, je te laisse ma liste, achète et je te rembourse, promis.
- Mais, tu ne va pas me laisser avec elle ?
- Mais, tu ne va pas me laisser avec lui ?

On se fixait, surpris d'avoir parler en même temps pour en plus, dire la même chose.

- Bon, je vous laisse. Profitez bien.

Nous la regardions partir.

- Elle vient de...
- S'en aller ? Oui. me répond-il.

Cette fois, la petite voix dans ma tête, me tend une perche énorme.

Je me dirigeais vers le premier magasins que je trouve. Il me regarde me diriger vers l'entré, alors qu'il tente de m'en empêcher.

Je prit le premier article sur le premier ceintre que je trouve. Je vérifie la taille, puis, je me dirige vers les cabines d'essayages.

- Tu vas où, là ?
- Essayer ça ! dis-je en soulevant le bras.
- Mais ?

Je me déshabille et enfile le bas.

- Merde... Walters ?
- Quoi, encore !
- Aide-moi.

T'es foutu, Adonis Walters.

My greek GodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant