POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]

- 𝐶𝐻𝐴𝑃𝐼𝑇𝑅𝐸 𝑋𝑉𝐼𝐼𝐼 -

MUSIQUE

Sex, drugs, etc - Beach Weather

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𝑰 𝒏𝒆𝒗𝒆𝒓 𝒄𝒓𝒂𝒗𝒆𝒅 𝒂𝒕𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒖𝒏𝒕𝒊𝒍 𝑰 𝒕𝒂𝒔𝒕𝒆𝒅 𝒚𝒐𝒖𝒓𝒔

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R E X W A L D

19h05.

Il fait humide. Une pluie fine tombe sur le pare-brise, pas assez forte pour m'obliger à activer les essuie-glaces. Elle laisse quelques gouttes d'eau longer la vitre avant de tomber sur le capot.

Andreas est silencieux à côté de moi. Son odeur a envahi tout l'habitacle et se mêle avec celle du tabac. Je ne sais pas si c'est un parfum spécial qu'il porte ou juste son shampoing.

On est parti de chez sa pote il y a quelques minutes et il n'a pas prononcé d'autres mots.

Peut-être qu'il m'en veut, finalement. Il n'avait pas trop l'air d'être énervé, étant donné qu'il est quand même entré de son plein gré dans la voiture, mais il a peut-être changé d'avis.

De toute façon, j'en ai rien à foutre.

J'en avais ma claque de cette conne. Il est tout le temps fourré avec elle.

Tout. Le. Temps.

A l'université, à la bibliothèque, et même après les cours maintenant.

Ok, peut-être qu'il n'a qu'elle comme amie. Mais ce n'est même pas sa vraie amie ! Il ne lui a rien dit par rapport à ses parents !

Et si c'est vraiment sa meuf, alors là, c'est bien pire. La pauvre ne connaît même pas le mec avec qui elle sort.

Même moi j'en sais plus !

Je ne sais pas si c'est lui qui est de nature cachotier ou elle qui ne s'intéresse pas à sa vie.

Peu importe.

Il est avec moi, maintenant.

Après une autre minute de silence où je n'ai même pas allumé la radio, Andreas l'ouvre pour me demander encore une fois où l'on va.

J'ai envie de lui répondre nulle part, mais je ne dis rien. Je ne compte pas vraiment "l'amener quelque part". En fait, je voulais juste l'éloigner de l'autre conne. Il n'est pas bien avec elle. S'il était vraiment à l'aise, il lui aurait expliqué pour ses parents.