L'ami qui ment

Coupable ?

3 jours plus tard...

- 300 Personnes tués, 125 blessés, et 4 dans le coma ?! Comment expliquez vous tout ça, monsieur Léonardo ?!
- Je ne l'explique pas, mais évidement, mon devoir est de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, et je n'ai malheureusement pas pu me fier à cette phrase.

Léonardo était le patron et sous chef de l'académie Merila, où avait été embauché Noélian Scooper.

- VOUS VOUS RENDEZ COMPTE AU MOINS ?! IL Y AVAIT 20 MENTEURS ET MENTEUSES SUR LES LIEUX DU CRIMES ! C'EST UN VRAI MASSACRE HUMAIN !

La personne qui parlait était Marlo, le patron et chef premier de l'académie, Léonardo travaillait pour lui.
Néanmoins, Marlo, se rendant compte du calme étonnant de Léonardo, ne put s'empêcher de laisser entrevoir le doute, avec une phrase des plus glaçantes.

- Et... Et si c'était vous le chef des Menteurs ? Et si c'était vous qui avait ordonné l'exécution de centaines de personnes ?

Les gens réfléchissaient, perplexe... Ils commençaient à craindre de plus en plus le sous chef, quand tout à coup, une voix se fit entendre...

- Je ne vous autorise en aucun cas à insinuer que mon père est un Menteur ! C'est une personne saine d'esprit, travaillant pour le bien et la justice. Si il était vraiment un Menteur, il aurait déjà tuer le monde entier ! Réfléchissez, voyons !!!

- Et bien... Ce n'est pas faux, en effet.
- Je suis d'accord...
- Je ne pense pas moi non plus que Léonardo est un meurtrier...

Plusieurs personnes défendaient de plus en plus la cause du sous chef.

- Mais ! répondit Marlo, bon et bien... Vu que tout le monde est contre moi, je suppose que vous avez tous tout à fait raison...

Ne sachant pas quoi dire d'autre, Marlo s'en alla laissant derrière lui un doute résolu.

- Merci ma chérie, heureusement que tu es là...
- C'est normal papa. En aucun cas je ne te laisserai avec ce gars, totalement stupide que il est.
- Fais attention à tes propos Mery, il pourrait t'entendre.
- Oui, tu as raison, désolé.

Mery ne comprenait pas pourquoi son père avait l'air tellement pensif, alors elle le lui demanda.

- Papa, à quoi tu penses ?
- Je repense à ce garçon... il n'avait pas l'air aussi doué que je ne le pensais, mais j'espère quand même que il ne fait pas partit des victimes...
- Quel garçon ? Ah oui, le garçon dont tu m'as parlé... Je crois l'avoir croisé, il m'a bousculé mais s'est excuser directement. Comment s'appelle t-il ?
- Noélian, Noélian Scooper.

Pendant ce temps...

"Je le tuerai, je vais le tuer, il va mourrir. Bats toi et
gagne... Bats toi et..."

*TOC TOC TOC*

Noé reprit ses esprit, et se dirigea vers la porte pour l'ouvrir. Il s'attendait à le voir, ce fameux Menteur. Il allait le tuer, il était prêt à le faire. Il allait enfin utiliser ses pouvoirs de Feu, pour tuer ce MENTEUR. Mais il fut contraint de voir que ce n'était pas le Menteur, qui toquait derrière la porte...

- Noé !
- MADAME EKA !
- Oh mon Dieu, tu es en vie Noé...

Madame Eka était la voisine.

- J'ai apprit pour Carl, je suis sincèrement désolé... Et est ce que tu sais où se trouve ses parents ? J'aimerais leur parler...
- Je n'en ai pas la moindre idée... avoua Noé

Noé se trouvait chez Carl. Il venait souvent chez lui, pour révisé ses coups, et se battre pour améliorer ses compétences. Il se sentait mieux chez son ami que chez lui même. Là où les embrouilles fusèrent.

Il revisitait une dernière fois la maison, et surtout, la chambre de Carl qui était aussi basique que du blanc, mais ça correspondait bien à son style.

- Tiens Noé, prend ce pain. Tu es tout pâle, je paris que tu n'as rien manger... Tu dois être complètement boulversé par la mort de ton meilleur ami, et nous ne savons même pas où se trouver ses tuteurs...

- En effet, merci beaucoup madame Eka...

" Je vais rejoindre l'académie" se dit Noé.

- Madame Eka, je vais y aller. Merci énormément pour votre bienveillance envers moi.
- Il n'y a pas de soucis Noé, n'hésite pas à passer chez moi si tu en as envie. Ma porte est grande ouverte.

Noé enfila ses chaussures et répondit à Eka par un sourire des plus adorables.