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K Y L I A N M B A P P E

K Y L I A N  M B A P P E

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Je ne sais même pas pourquoi la colère m'a gagné. Je sais que je n'ai rien à craindre. Fin, je l'espère.

Pour remettre les choses dans leurs contextes, il y a quelques heures j'ai envoyé un message à Alice pour lui proposer un petit rendez-vous, que l'on puisse profiter ensembles avant que je me remette à fond dans la coupe du monde. Mais la réponse que j'ai reçu n'était absolument pas celle que j'attendais. Vraiment pas.

Depuis sa réponse, je suis énervé. Parce que j'aurai préféré qu'elle me prévienne directement qu'elle allait retrouver les gars de l'équipe d'Angleterre, pas que je l'apprenne en pleins milieu de l'après-midi me prenant une recale par la même occasion.

Maintenant, j'attends. Elle m'a dit qu'elle me retrouverait à mon hôtel en fin de journée pour pouvoir passer du temps avec moi. Après eux.

Oui je suis vexé.

Je sais qu'elle a sa vie privée à côté et que je n'ai pas à être au courant de tout ce qu'il se passe quand je ne suis pas avec elle. Mais je voudrais quand même savoir quand elle se retrouve avec une vingtaine d'homme dont un qui a déjà tenté quelque chose avec elle.

Les portes s'ouvrent et la silhouette d'Alice se dessine devant moi. Sa robe blanche se soulève légèrement dans son avancée, ses cheveux noirs et lisses se balancent dans son dos et les deux minis tresses qu'elle a faite à l'avant reposent au niveau de sa poitrine pour les mettre en avant.

Elle est trop belle, je ne cesserais jamais de le dire.

Je m'approche et embrasse son front. Elle se met sur la pointe des pieds pour embrasser ma joue ce qui a le don de légèrement m'adoucir.

- C'est mieux qu'on aille là-haut, il y a beaucoup de journalistes qui traînent en ce moment, elle me frappe le bras et je rigole, t'es la seule à pouvoir voir ma chambre, sens toi privilégiée.

— Encore heureux que je le suis, je secoue la tête avec un petit sourire.

J'attrape sa main pour l'entraîner avec moi dans le couloir. J'ouvre la porte et la laisse entrer en première. Ça m'arrive de jouer les gentlemans, je l'avoue. Sans perdre de temps, elle s'assoit sur mon lit et tapote la place vide à côté d'elle pour que j'aille m'y assoir également.

Étant fatigué, je décide de m'installer un peu plus loin de façon à avoir le dos contre la tête de lit et les jambes allongés sur le matelas. J'écarte les jambes et tends la main à Alice pour qu'elle prenne place dans le vide que j'ai créé. Son dos repose maintenant contre mon torse et ses doigts sont entrelacés aux miens.

- Vous avez fait quoi aujourd'hui avec Ema ?

— On a parlé de tout et de rien. De Matthis, de Youssouf, de toi. Une conversation entre meilleure amie quoi.

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