Comme Picasso

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Je suis comme Picasso, peint des tableaux avec ces pinceaux mortes de trouille par la couleur de mes peintures. Mais le contrôle me subvient lorsqu'ils sont entre mes doigts, je les agite violemment. Pendant ce temps-là le monde tourne dehors, pendant que mes accesoires pour peintre sont clôturés dans cette chambre isolée de tout. Je repense aux nuits où je les contemplais pour me demander comment les casser en milles morceaux pour ma satisfaction.

« N'écoute pas ceux qui blablatent pour un rien, ils connaissent rien »

« La La La Lala »

Prisonnière dans cette chambre où les larmes ne cessent me transporter dans un voyage infini, là où les cœurs n'existent plus, d'ailleurs existaient-ils vraiment ? Aucune idée. Je me sens solitaire face à nos nuits rempli de sexe, mais après l'acte tu n'est plus apte à rester. Je m'empars une minute de ta passion mais les menottes me retiennent d'avancer plus loin. Au-delà de nos soirées, je me maudis pour rester avec toi, car mon inconscience sait que tu ne m'aimes pas mais mon cœur préfère rester dans le déni. Comme une goutte qui déborde la vase, tu voles le peu de confiance que j'avais pour les garçons.

« D'accord. Je t'aime.. »

Comme PicassoWhere stories live. Discover now