A kōri, son coeur à elle était fait de neige. Tandis qu'à Kaen, son coeur à lui gorgeait de flammes.
Une alliance prévu,des visages déçu,
deux femmes mais une seule reine.
Qui prendra les rênes ?...
Connaissez-vous la famille todor...
Il est difficile de juger si un procédé net, sincère et honnête est un effet de probité ou d'habilité.
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|Kaen, ...華艶 °°
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Misérable.
Oui, je pense que c'etait ainsi que me trouver Enji, je n'étais qu'une femme misérable à ses yeux. C'était peut-être pour cette raison qu'il s'arrachait à la tâche, à me rendre plus minable que je ne l'était. Si inférieur qu'il redoutait de poser les yeux sur moi, sûrement de peur de côtoyer mon infériorité.
Il regardait partout dans la pièce avec cet air ennuyeux dont il était maître. Quel gâchis d'user d'un si jolie façier avec une telle indifférence. En soi, je n'étais pas tranquille en mon fort intérieur, il me faisait toujours cet effet de turbulence. Si agitée que j'en avais toujours consciemment peur.
Au tout début c'était assez calme, je ne ressentais rien à part de l'agitation de manière excitante parce que je pensais que nous étions pareils que nous avions les mêmes idéaux. Tout deux, préparés depuis notre tendre enfance pour devenir la moitié de l'autre et ainsi former une paire. J'avais tellement été entraînée à l'aimer que je me suis surprise moi-même à le ressentir au fond de moi avant même que nous nous rencontrions et Seigneur seul le sait à quel point j'avais hâte de faire enfin sa connaissance, afin de vivre des jours de pur bonheur, tels étaient mes fantasmes. Toutefois, une nouvelle fois, la réalité m'avait rattraper bien assez vite puisque Enji n'avait pas attendu, non, le troisième jour ni le deuxième jour mais l'heure même suivante de notre rencontre pour éclater la petite bulle de rêveries dans laquelle je me trouvais, seule. Comme je devais toujours l'être, seule.
Il s'était précipité de me faire comprendre que mes fantasmes n'étaient aucunement partagé et qu'il avait déjà trouvé sa moitié.
Je ne pense pas pouvoir retranscrire ce que j'ai ressenti à cet instant présent, ce qui est sûr c'est que j'ai eu mal, très mal. Pour la première fois de ma vie, je venais d'apprendre ce qu'était l'humiliation, ce que l'on ressentait quand les traits de la honte nous attaquer à plein poumon, jusqu'à ce que l'on ne puisse plus respirer. Une sensation de bassesse m'avait tant envahi que je n'avais plus oser lever les yeux vers lui jusqu'à la fin des rituels d'union traditionnels de Kōri, après que nous avions été obligés de partager l'une des suites royales du palais pour les deux jours qui suivirent. Je n'avais jamais été aussi mal à l'aise et inconfortable qu'à ces moments-là. Mais il y avait de quoi en sachant que je l'avais accueilli les bras ouverts avec mon plus beau sourire pendant que lui m'annonçait qu'il était déjà privé et que je me devais de descendre de mon petit nuage. C'est exactement ce qu'il m'avait dit, mot pour mot. Vraiment si cela n'était pas la raison suffisante qui me faisait me sentir honteuse en sa présence alors c'était nul doute le fait de savoir qu'il m'avait touché, caresser, étreint par devoir, par pression, parce qu'on le lui avait demandé, parce qu'il se devait de respecter la parole de sa mère, et non par amour, par envie, par désir.
