Chapitre 8

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Il était vingt-deux heures passées lorsque quelqu'un frappa à une une lourde porte. "-Entrez. Fit tout ce que Gabriel put tirer à Nathalie.

-Nathalie, je voulais savoir si vous aviez parlé à Adrien, aujourd'hui ?

-Oui, je suis allée le voir tout à l'heure pour son emploi du temps, pourquoi, Gabriel ? Son ton était dur, elle le sentait mais n'arrivait pas à faire autrement.

-Je le trouve... Différent, voilà tout.

-Votre fils est heureux, c'est tout. Dit-elle avec une sorte de nostalgie dans la voix que l'homme en face d'elle ne décelait pas.

-Dans ce cas, je suis heureux aussi. Répondit-il avec un sourire sur les lèvres, qui aurait fait fondre la brune.

-Gabriel, je pense qu'il serait bien que je vois dise quelque chose en rapport avec votre fils.

-Quoi donc...? Demandait-il avec appréhension.

-Il est en couple avec la jeune fille de sa classe, Marinette Dupain-Cheng. Mais avait que vous ne fassiez quoi que ce soit pour ne serais-ce que songer à les séparer, je vous signale que c'est grâce à elle si Adrien a retrouvé le sourire. Et ils méritent d'être heureux tous les deux.

-Nathalie, si mon fils est heureux je ne vois pas pourquoi j'essayerai de lui enlever son bonheur.

-Vous avez déjà essayé, Gabriel. Ne l'oubliez pas. Elle arborait un regard glaçant, son ton était dur comme de la pierre. Elle ne voulait pas réagir comme ça mais elle ne pouvait rien y faire. Elle ne voulait surtout pas qu'il la voit encore une fois abattue et en larmes. Donc elle refoulait tout, enfouissant ses sentiments, ses états d'âme, ses problèmes, ses peur, tout, elle les cachait tout au fond d'elle sous des masques qui lui paraissaient maintenant beaucoup trop lourds à porter, mais pourtant nécessaires à sa survie. Du moins c'est ce qu'elle pensait.

-Nathalie, vous savez à quel point je me déteste pour ça... Je ne referais jamais une chose pareil. Dit-il, au bord de l'effondrement.

Voyant son parton sur le point d'exploser, elle l'invita à s'asseoir.

-Monsieur, je sais que vous ne réessayerait pas de monter Adrien contre ses amis, pourtant j'ai des doutes. Je sais que cet épisode de votre vie est terminé, qu'il n'y a plus eu d'akumatisations depuis que notre dernier plan a échoué avec Volpina, mais une partie de moi a encore peur de celui que vous êtes. Je suis désolée Gabriel...

-Nathalie... Je ne sais plus quoi faire pour vous prouver ma rédemption... Je ne peux pas me résoudre à renoncer à mon miraculous...

-Ce n'est pas ce que je vous ai demandée. Je ne demande qu'à vous croire, seulement... Faire confiance à quelqu'un a qui on tient est tellement dur, Gabriel... A la moindre trahison, les deux personnes sont brisées... J'ai tellement été brisée par cette confiance que j'accordais trop facilement que maintenant, je ne me fais même plus confiance à moi même.
Et c'est dur de se dire que nous n'avons personne sur qui compter alors que tout ce que vous demandez c'est une épaule sur laquelle s'appuyer quand tout va mal, quand tout est sur le point de s'effondrer... Si vous saviez le nombre de fois où j'ai suppliée les étoiles de me donner la force de faire confiance à quelqu'un... La seule personne à qui je faisais réellement confiance, c'était... La gorge de la jeune femme se noua. Elle sentait les larmes venir mais faisait tout pour ne pas les laisser couler. Elle inspira. Elle reprit : La seule personne à qui j'accordais pleinement ma confiance c'était... É... Émilie... Mais... C'est... C'est fini, maintenant."

Les larmes creusaient des sillons dans les joues de la brune. Le souvenir de sa meilleure amie dans ses derniers jours tournaient dans sa tête. Elle avait la nausée, ses sanglots étaient aussi silencieux que tranchants. Ils lui transperçaient le cœur aussi fort qu'elle avait dû fermer les yeux pour faire face à la douleur que lui infligeant le deuil d'Émilie Agrest.

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