Texte : Une histoire pas comme les
Autres
Je vais vous raconter une histoire qui date de quand j'avais six ans.
Je me présente.
Je m'appelle Élodie. J'ai soixante quatre ans, une vielle femme avec des cheveux blancs mais attention, je suis très énergétique !
Où j'en étais ?
Ah oui, je me souviens !
Je vais vous raconter une chose extraordinaire qui m'était arrivée lorsque j'avais six ans, à vous et à mes deux petits enfants. Dont l'aîné, Maria âgée de quatorze ans, brune, fine est une ado que je ne comprendrais jamais et la plus mignonne, Élodie mon homonyme, blonde, douce et âgée de sept ans.
Maintenant, je peux vous raconter mon récit !
- Maria : Bon la vieille, tu nous racontes ton histoire de votre époque en noir et blanc ou je m'en vais ?
Quelle insolente !
- Moi : Je ne sais pas ce que j'ai fait au bon Dieu pour avoir une petite fille aussi impolie que toi !
- Maria : Bon moi, je me casse !
- Mon homonyme : Nonnn reste s'il te plaît ! Mamie tu peux nous raconter ton histoire s'il te plaît !
- Moi : Au moins, il y en a une bien polie et sage !
- Maria : Pff, ouais c'est ça !
- Moi : Aller, rapproches toi un peu Maria !
Elle soupira et s'assit à côté de sa soeur.
- Moi : C'est bon ! Je peux donc vous raconter mon histoire.
- Maria en roulant des yeux : On t'écoute.
- Mon homonyme : Ouiii !
- Moi : C'était il y'a de celà longtemps lorsque j'avais six ans..
- Maria en m'interrompant : Et à l'époque où la vie était en noir et blanc !
Elle commence sérieusement à m'agacer !
- Moi en l'ignorant et en continuant mon récit :
C'était un jour d'été. Le soleil brillait à mille feux. J'étais en train de courir dans le verger de mon grand-père. L'herbe fraiche sous mes pieds me chatouillait. Les fleurs dansaient au rythme du vent. Les branches des arbres se secouaient faisant tomber leurs précieux enfants.
Moi, j'étais là jouant dans l'herbe. Innocente que j'étais, je voulais tant toucher ce papillon. Ce papillon d'un éclat magnifique aux couleurs magistrales que j'avais soudain aperçu. Je me mis alors à sa poursuite.
Plus je le poursuivais et plus je m'éloignais du verger.
Lorsque je pris conscience de tout, j'étais déjà dans une forêt qui m'étais inconnue.
Où de hauts arbres couvraient le ciel, nous cachant ainsi des rayons du soleil. La forêt était sombre et la seule source de lumière se réfugeait entre les feuilles de celles-ci.
J'entendis soudain un bruit qui provenait d'un buisson qui était devant moi.
La peur m'envahissa à l'instant même.
Je pris mon courage à deux mains et m'approcha du buisson.
Ce que je vis, m'éblouis la vue. J'étais épatée de voir une bête se tenant à quatres pattes devant moi.
