ADAM

Chapitre 23 : Connexion fragile.

Buona lettura 🩵+ 😮‍💨+💨

-C'était sur mes parents... ce n'était pas un rêve, Adam, mais des souvenirs, dis-je alors que mes larmes coulaient sans retenue. Depuis la mort tragique de mes parents, ma vie était plongée dans un abîme de douleur, ils me manquaient tellement...

Adam, les yeux emplis de compassion, me prit délicatement dans ses bras, comme s'il voulait m'envelopper de réconfort. Je me crispai légèrement à son contact inattendu, mais peu à peu, je me laissai aller dans son étreinte chaleureuse. Ses bras solides me rassuraient et semblaient effacer temporairement le vide laissé par la perte de mes parents. Mes larmes coulaient en douceur, laissant des traces argentées sur le tee-shirt blanc immaculé d'Adam.

Il y avait quelque chose d'apaisant dans le silence qui s'installa entre nous, comme si Adam comprenait que les mots étaient parfois inutiles face à une peine aussi profonde. Chaque seconde de son étreinte me procurait un sentiment de sécurité, comme si j'avais trouvé un havre de paix dans sa présence. Je me laissais aller à ressentir cette protection, une sensation qui m'avait cruellement manqué depuis que mes parents avaient été arrachés de ma vie.

Le temps semblait se figer pendant ces précieuses minutes où Adam me tenait dans ses bras, m'offrant son soutien silencieux. Je pouvais sentir le battement régulier de son cœur, comme un écho rassurant de la vie qui continuait malgré tout. Les souvenirs douloureux restaient toujours présents, mais je commençais à comprendre qu'il y avait aussi de la lumière dans l'obscurité.

Finalement, Adam relâcha doucement son étreinte, comme s'il savait que c'était le moment de me laisser reprendre mon souffle. Son regard bienveillant ne quittait pas le mien, signe de son soutien inconditionnel. Sans un mot, il retourna dans sa chambre, me laissant seul avec mes pensées tourbillonnantes, mais aussi avec un sentiment d'espoir naissant.

Après m'être finalement endormie, je me réveillai le lendemain matin, mes joues encore marquées par les larmes de la veille. Le silence de l'appartement semblait presque apaisant, jusqu'à ce qu'Adam, attablé en train de manger des céréales, brise l'accalmie en venant vers moi.

-Oh, Miller, j'pensais que t'étais en train d'hiberner. Il est 12h30 et si t'étais pas aussi belle, je t'aurais probablement virée, dit-il avec un sourire taquin.

-Belle ? demandai-je, surprise par son compliment inattendu. Mes yeux rencontraient les siens, et je sentais une chaleur inhabituelle s'emparer de moi.

Un rire chaleureux s'échappa des lèvres d'Adam face à mon expression étonnée, et son rire sincère et bienveillant résonna dans la pièce, me faisant sourire malgré moi.

-Adam... merci pour cette nuit...lui dis-je timidement, mes doigts jouant nerveusement avec les bords de ma couverture. L'étreinte protectrice d'Adam et sa présence réconfortante m'avaient fait oublier l'angoisse des cauchemars pour quelques instants précieux.

-Sali, tu fais ce genre de cauchemar souvent ?s'enquit-il, l'air soucieux. Il s'assit à côté de moi sur le canapé lit , affichant une réelle préoccupation pour mon bien-être.

-Non, pas autant que ça, mais dans ces moments-là, les minutes semblent durer une éternité, avouai-je en baissant les yeux. Mon cœur se serra rien qu'en y repensant. La douleur du passé semble resurgir avec une force inattendue, comme si les souvenirs étaient inscrits dans mon âme.

-Et... comment tu fais pour te calmer ? me demanda-t-il doucement, posant une main réconfortante sur mon épaule.

Je pris une profonde inspiration, cherchant les mots pour exprimer ce qui m'aidait à survivre à ces moments sombres.
-Je ne me calme pas vraiment, je me force à penser à autre chose pour essayer de chasser les mauvaises pensées.