1~Nymes

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Pour commencer, moi, c’est Nymes Gonzalez. J'ai seize ans, je suis d'origine espagnole. Je ne connais pas mes parents biologique et ma seule famille est mon Abuela, ma grand-mère en d’autre mot. Tous les deux, nous habitons avec mon Abuelo, dans un petit quartier pas très aisé de Los Angeles. Et cette situation me convient, même si ma vie est un vrai cliché.
Aujourd’hui, c’est un grand jour pour tous les étudiants de ma section puisque c’est notre premier jour de Secondes. Encore endormi, je somnole tranquillement, jusqu'à ce que ma grand-mère entre à la voler dans ma chambre, munis de son fameux tambour sur laquelle elle tambourine fortement pour me faire lever du lit.
-Despierta a mi niño! *Réveille-toi mon enfant !*
-Déjame dormir… *Laisse-moi dormir...* marmonnais-je, la tête enfuie dans l’oreiller.
-TU VAS TE RÉVEILLER MI NIÑO OU CE TAMBOUR VA FINIR SUR TA TÊTE BON DIEUX !
Lorsque les premiers sons sortent de la bouche d'Abuela, je bondis hors du lit pour tout de suite me préparer pour aller au lycée. Directement, je passe en mode panique, me dépêchant à m'habiller et me coiffer, car j'ai un peu peur de ce que pourrait faire ma gardienne si je suis, par malheur, en retard :
Tenue de Nymes :

 Directement, je passe en mode panique, me dépêchant à m'habiller et me coiffer, car j'ai un peu peur de ce que pourrait faire ma gardienne si je suis, par malheur, en retard : Tenue de Nymes :

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Fin prêt, je sors de notre domicile pour marcher jusqu'à l'arrêt de bus puis j’arrive enfin à l'école. Je vais rejoindre mon petit copain, Beck, se trouvant à son casier avec un de ses meilleurs amis, prénommer Axel, et la sœur jumelle de celui-ci, Maggy. Quand le blond me voit, un sourire apparait sur son visage. Je vais lui faire un câlin et l'embrasser. Nous nous détachons par la suite et mon amoureux me demande si je vais bien, ce que je lui réponds :
-Je vais bien et toi ?
Il acquiesce vivement et me dépose un doux bisou sur le bout de mon nez. Je rougis au simple contacte de ses lèvres sur ma peau sauf que notre bulle éclate vite puisqu'une certaine Nikky me bouscule de toutes ses forces en roulant des yeux de manière innocente.
J'atterris durement sur le sol, mais me relève, fessant mine de n'avoir pas mal au dos. Je frotte mes vêtements de mes mains pour retirer la poussière apparue, tout en jurant dans ma langue maternelle qui est l'espagnol.
Terminant ma tâche, je relève la tête pour voir mon petit copain, avançant dangereusement en direction de Nikky. Apeurer par les conséquences que pourrait nous apporter ses actes, j'accours à sa hauteur pour le retenir dans sa lancée. Une fois qu'il est calmé, j’aperçois Katte, qui remet la peste de premières à sa place. Les deux filles sont drôlement proches et ça, depuis assez longtemps, et leur amitié ne cessera de me surprendre.
La cloche résonne dans tout l’établissement scolaire, obligatoirement, les élèves se dirigent à leur salle de cours. Ayant des math, j’entre dans le local dans lequel le professeur m’assigne une place bien précise. Avec ma chance légendaire, je dois bien évidement me retrouver au côté de Jyzon Garcia. Le riche adolescent que tout le monde idolâtre sans vraiment le connaitre.
-Bien le bonjour monsieur le geek ! s’exclame-t-il en posant ses salles pieds sur la table.
-Si tu me parles uniquement pour m'insulter, tu peux garder ta salive pour toi, murmurais-je, en n'assumant nullement mes dires.
-Je veux juste être gentil !
Désespérer par son attitude de connard, je roule des yeux tout en poussant un bruyant soupire. Priant pour qu’il ne soit pas aussi chiant dans les prochains cours que nous avons en commun. Quand la journée se termine enfin, je déguerpis à l’extérieur de l’établissement. Programmer pour rejoindre Katte qui discutent avec, je ne sais quelle connaissance.
Heureusement, elle plante ledit inconnu pour que nous rentrions ensemble. C'est une habitude que nous conservons au fil des ans puisque nos maisons respectives ne sont que très peu éloigner, même si comparer à moi, elle habite dans les quartiers aisés de notre grande ville.
Arriver à l'intersection, nous sommes obligés de nous séparer. Comme chaque soir, j'enfonce mes AirPods dans mes oreilles, le volume de ma musique à fond. Je me mets donc à marcher jusqu'à chez moi sauf qu'au loin, j'entends une voix aiguë, criant mon nom à de multiple reprise.
Plus qu'intriguer par la source de ses hurlements, j'arrête mon avancée et regarde derrière ma personne pour finalement percevoir la fameuse Nikky Evans, à bout de souffles. Il lui faut quelques minutes pour reprendre une respiration à peu près normale puis son manège se termine sur un regard dégouté et un monologue remplit de mépris :
-Je suis désolée pour ce matin... Katte m'a parlée et... ne me fait pas chier ok !?
-Tu es bizarre, disais-je, sceptique de sa supposée gentillesse. Pourquoi devrais-je te pardonner ?
-Je me suis excusée, non ? Elle observe rapidement les alentours pour ensuite continuer, je suis obligé de t'inviter à la fête que j'organise vendredi alors, tu viens ?
-D'accord... je viendrais, je suppose.
Suite à notre courte discussion, je cours jusqu'à chez moi, légèrement traumatiser par son imprévisibilité émotionnelle. En entrant dans ma demeure, je suis immédiatement frappé de plein fouet par la douce odeur des recettes de mon Abuela, celle-ci a surement dû rester au fourneau toute la journée.
Je n'ai même pas le temps de retirer mes chaussures, car ma grand-mère me hurle dessus pour que je vienne manger les Tortilla aux pommes de terre qu’elle a gentiment concocté pour assouvir notre faim. Nous sommes tous rassemblés autours de la table et j'ose prononcer les mots qui me font stresser depuis mon arrivée du lycée :
-Beck m'a invité à une fête chez un de ses amis du basket, je pourrais y aller ? A la fin de la soirée, je vais dormir chez lui...
-D’accord, mais apporte des capotes, on ne sait jamais, peut-être que tu voudras tremper ton engin…
-ABUELA !

Deux gars, Un gage-Histoire GayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant