Chapitre 3 : Arrivée à Poudlard

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1er septembre 1984, au matin, avant de partir

Ça y est, c'est le jour du départ, j'ai toutes mes affaires, je suis fin prêt psychologiquement, et un ami m'attend déjà dans le train. J'ai encore un dernier truc à faire.

Mamie Olenna, efficace et prévoyante comme à son habitude, a pris soin de doter ma valise d'un sortilège d'extension. Ainsi, je peux transporter TOUTES mes affaires dans une seule valise.

Et mamie peut encore m'aider.

... 

1er septembre 1984 (fatigué, dodo)

Je n'écris plus ces lignes de chez moi, mais de Poudlard, enfin, je pense que je dois me faire à l'idée que cela va être mon nouveau chez moi à partir de maintenant.

Alors des choses qui se sont passées, eh bien, y en a, y en a.

Tout d'abord tôt le matin, mamie Olenna était déjà sur le pied de guerre. J'ai attendu qu'elle passe devant son bureau pour l'interpeller.

"Mamie, je peux le voir encore une fois ?"

"J'imagine que tu n'auras plus l'occasion de le faire avant les grandes vacances. Allez, viens."

On rentra ensemble dans son bureau. Elle s'approcha d'une grande armoire, et l'ouvrit. À l'intérieur se trouvait une multitude de flacons classés par date et par personnes.

"Alors, ce sera laquelle cette fois ?"

"Le dernier été qu'on a passé ensemble."

Elle sortit le flacon correspondant, puis avec un simple mouvement de baguette, elle ouvrit une part de son bureau, révélant sa pensine, une grande vasque remplie d'eau claire. Elle déboucha le flacon, et extirpa avec sa baguette son contenu, un long filament blanc vaporeux et le mit dans la pensine.

Je plongeait alors la tête dans l'eau. Je fus transposé dans le jardin de la famille. Mon frère se trouvait avec moi, la chaleur torride de l'été faisait perler des gouttes de sueur sur nos fronts. Mais on s'en fichait, on adorait la chaleur.

Le jardin était infesté de gnomes, pendant que papi Joseph les délogaient du sol grâce à différents sortilèges, eh bien nous deux, on s'occupait de chasser ceux qui sont sortis. Ce qui implique de les choper par les pieds, avant de tourner sur nous-même et de les lâcher au loin. C'est la manière la plus sûre de faire en sorte qu'ils ne reviennent pas, nous as assuré grand-père.

Encore tout jeune, je posais une question innocente à Jacob : "Dis, tu imagines si un troll faisait pareil avec nous. Jusqu'où on s'envolerait ?"

"On s'en fiche, je sais que peu importe où je me trouve, tu me retrouveras toujours. T'es un vrai pot de colle. Allez, on continue."

"Ouais."

La vision s'arrête et je refit surface. J'essuyait l'eau qui dégoulinait de mon visage et me tournait vers grand-mère.

"Alors, ça a été utile ?" me demanda-t-elle.

"Oui, très utile." J'en ai la certitude désormais, si quelqu'un doit retrouver Jacob, ce sera moi et personne d'autre. Je ressortit du bureau de mamie le moral remonté à bloc. Tiens-toi prêt grand frère, j'arrive.

Trop occupées par leur travail, mamie Olenna et maman n'ont pas pu m'emmener jusqu'à Paris pour prendre le Poudlard Express. C'est donc Joseph et Suzie qui s'en sont chargé. On arriva donc entre la voie neuf et dix de la gare. Grand père veilla à ce qu'aucun moldu n'ait les visages rivés sur nous et quand la voie fut libre, il nous fit signe d'y aller.

journal d'aventures à Poudlard : première annéeWhere stories live. Discover now