VI

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PDV Joël

J'aide aux tâches ménagères quand, Stiles lâcha son téléphone, puis releva la tête pour me demande de le mettre sur la chaise roulante fraîchement apportée par Thomas. Ce que je fais, ne comprenant pas pourquoi.

Par la suite on entend cogner à la porte, puisque Stiles dit avec confiance que c'est pour lui, je le poussa jusqu'à la porte. Thomas et Mitch y étaient  déjà.

- Stiles! Je te reconnais, c'est bien toi!

Scott entre dans l'entrée et se précipite vers l'endicapé.

Tout plein d'autres personnes entre dans notre maison, mais avant qu'une quatrième entre, Thomas ferme la porte.

- qu'est-ce que vous foutez là?

- je leur ai écrit, ce sont mes amis après tout.

Je lance des regards à mes frères, Thomas maintien du mieux qu'il peut, la porte fermée.

- hé bien, nous ne les aimons pas, peux-tu leur demander de partir?

- Non!

Il garde le basané dans ses bras, pendant que Thomas essaie de le lui enlever pour le mettre à la porte, tout en maintenant cette dernière fermée.

Mitch empoigne le cou de l'étranger, repoussant son frère, le décollant l'endicapé aussi.

- maintenant je veux une réponse, pourquoi avoir kidnappé Stiles?

- parce que l'on a cru qu'il était en danger! Stiles est pleine de vie et a toujours quelque chose à dire, quand durant cette semaine il s'éloignait peu à peu on a cru qu'il lui était arrivé quelque chose.
Et on s'entend, toi quand tu es venu le chercher, tu ne t'es ni présenté ni rien du tout.

Je détourne le regard vite fait, manquerait plus qu'il sache que c'était moi là-bas durant la semaine.

- tout le monde ici outre Stiles ne s'est pas présenté.

- et pourquoi m'avoir attaqué?

Un silence prend place, le brun regardait simplement le sol, quant à notre plus vieux frère d'un an qui commence lentement à grogner d'impatience.

Durement, il vient prendre la gorge de Scott pour la lui relever et lui faire manquer d'étouffer.

- regarde moi dans les yeux quand je te parle! Et répond plus vite que ça!

- ce... Ce n'était pas voulu, seulement, il y en a qui pensait que le fait que tu restes éveillé nous mettrait en danger, alors par simple précaution.

Stuart arrive, encore un peu essoufflé et vient s'asseoir sur le banc, à côté de la porte pour que tantôt il puisse s'asseoir.

- ha mais toi je te reconnais! Tu es celui qui court mal.

Stuart froncé la sourcils, toujours sur son téléphone.

- ça va? Tu ne courais pas vite et tu t'arrêtais tout le temps pour prendre une pause.

Je me tourne, dos à tous et commence à rire doucement, ne voulant brusquer personne, pourtant c'est quand-même très drôle. Je savais que notre benjamin n'était pas un athlète, mais à ce point...

- toi, tu es celui qui nous a attaqué. En passant, quand tu es parti et que Stiles t'as vomit dans le dos, on a tous eu un frisson d'insécurité, comment as-tu fait pour garder ton calme pendant que quelqu'un te vomissait dans le dos?

- attends quoi?

Le faiblard part dans la cuisine vomir dans la poubelle. Pour revenir un peu plus pâle que quand il est parti.

- pourquoi restons-nous dans l'encadrement de la porte? dis aux autres d'entrer.

Sans plus de cérémonie, nous quatre on monte à l'étage sous le regard confus de mon jumeau.

On va tous dans notre chambre, moi continuant d'aller dans celle de Stuart et Thomas, quant à celui-ci, va dans la chambre de l'aîné.
Je jète un dernier coup d'oeil au benjamin de la famille, avant de lui faire dos et de fermer les yeux peu à peu.

PDV Mitch

Je n'arrive pas à dormir, pour une fois que j'en ai envie et le temps, mon corps s'y refuse. Il a été en alerte constante durant plus d'une semaine, il ne peut pas se relaxer temps qu'il sait qu'il y a des gens dans la maison, sachant aussi que ces même personnes sont celles qui ont enlevé Mieczyslaw il y a à peine quelques jours.

Je vais me passer de l'eau sur le visage une fois face à la baignoire, puis je soupire. Tout est enfin terminé... Je vais donc devoir retourner à ma vie d'avant, une vie de solitude dans mon appartement, tout en me défoulant sur un sac de sable, comme seule activité que j'ai.
Me remémorant mon passé à longueur de journée et me faire posséder d'une rage tellement importante que je m'en consumerer comme toujours.

Je finis par me changer pour sortir, ne me sentant plus capable de rester enfermer une seconde de plus dans cette chambre. La seule direction, le poste de police.

J'arrive sans encombre, lunette de soleil sur le nez et sans gêne j'entre dans le bureau de mon père. Juste voir dans quel état la pièce est me donne envie de vomir, pour la première fois depuis le début de l'aide que l'on a commencer à lui apporté.
Il se redresse en sursaut de son matelas gonflable en regardant en ma direction, je ne peux m'empêcher de le trouver aussi pitoyable, pour un adulte, c'est comme ça qu'il pense que les problèmes vont se gérer tout seul?

- c'est terminé.

Il commence à pleurer, encore et encore, vu l'odeur qui regne ici, ça ne me surprendrait pas qu'il soit encore sous les effets de l'alcool.

- je le savais... Il est mort... Comme sa mère... Qu'est-ce que je vais devenir?

Je roule des yeux avant de le regarder perdre toute dignité devant mes yeux.

- il est vivant abrutis, tu le saurais si tu étais passer de temps en temps.

Il a les yeux ronds en ma direction, par la suite ses larmes redouble d'ardeur. Même Joël est plus supportable que lui.

- maintenant arrête de faire le con et range moi tout ça, ici c'est ton travail, pas chez toi, tu vas aller prendre une douche et pour finir tu vas aller t'excuser et expliquer à Stiles pourquoi son père était absent.

- mais... Je... Je ne peux pas lui dire que c'est parce que je croyais qu'il... Qu'il allait...

Je m'approche de lui d'une manière froide, je le déteste, ce type est notre père, mais au combien j'ai envie de le tuer là, maintenant.

- cesse de chialer, tu vas le lui dire, je m'en moque de combien de temps ça te prendra, mais tu vas le faire. Il s'agit de Stiles, la seule personne qui ne sera jamais là pour toi.

Je le regarde de haut et avec dégout, tellement pitoyable... Je fais demi-tour et rentre à la maison.

- je te ramène bel homme?

Je fixe l'auto à mes côtés, je ne la reconnais pas.

- tu ne serais pas mieux dans un lit d'hôpital, vieil homme?

- surement, mais lorsque je vois un gars aussi beau rentrer seul chez lui je ne peux m'empêcher de me sentir mille fois mieux.

Je l'ignore pour le reste du trajet qu'il me restait à faire à pieds entre la maison et moi.

Les frères StilinskiWhere stories live. Discover now