Paroxysme

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Silence.

Un silence assourdissant, horrifiant, effroyable.

Coupé par un bourdonnement familier dans mon crâne, qui deviendra bientôt un son suraigu. Les néons qui clignotent, provoquant un léger cliquetis dans la salle vide, aux murs qui semblent s'agrandir un peu plus chaque instants, s'élargir et se rapprocher, comme pour m'étouffer, à la manière d'une camisole qui enfermerait un Homme fou.

Je relâche mon souffle, mes poumons me font mal, ils se recouvrent du résidu de mon angoisse, ils ne se gonflent plus.

A jamais, mes larmes sont scellées, destinées à n'être que plaintes aux bruits inaudible, que l'on ignorera.

Lamentations d'une âme perdueDonde viven las historias. Descúbrelo ahora