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© trois voitures se garent , il me proposa de monter dans la première et je crois lui et un des deux hommes qui devait avoir l'âge de Baba montèrent sur la seconde et l'on roula jusqu'à chez moi.

Pour moi, c'est juste voir mes parents et leur féliciter d'avoir une fille comme moi et tout..

On arrive et mère les accueillit chaleureusement suivie de mes deux tante.
Baba apparut sur sa chaise roulante et des salutations se succederent.
Malheureusement pour Oumar il était absent, il va jamais me lâcher pour ça.

Le cheikh fut tellement respectueux envers eux que celà me rappela RASHId lors de sa première visite à la maison..
Mon coeur se serra .

Baba : C'est un honneur d'accueillir le cheikh d'hafsar chez nous.

Cheikh : c'est un grand honneur pour moi aussi d'être venu voir les parents d'Aïda..sa fidélité à l'orphelinat ainsi que son amour pour ses enfants sans chaleur parental c'est vraiment une bénédiction d'avoir une fille comme elle.

Il me regarde et timidement je baisse les yeux.
Mes tantes étaient présentes aussi !

Tante roughaya : Aïda est une fille avec un bon coeur, aussi gentille que douce .

Je regarde mère qui me sourit si fièrement.

Baba : on dit que quand on a des filles à la maison c'est le bonheur..
Elles sont précieuses car elle nous ouvres les portes du paradis.

Cheikh : c'est vrai !..et..je suis aussi venu pour une autre raison, je suis aussi venu vous démender la main de votre fille.

J'étais tétanisée sur place .
Tout le monde d'ailleurs.
Mes tantes elles étaient choquées.

Tante Salma : vous disiez ?

L'homme du cheikh pris la parole.

°°° le cheikh souhaiterait prendre votre fille pour épouse .

Un silence s'installa dans la maison.

Cheikh : est ce que tout va bien ?

Tante Salma : bien-sûr ! C'est juste que... Aïda à eu un passé un peu douloureux.

Les larmes se mirent à couler sur mes joues .

Le cheikh releva la tête pour me voir.

Cheikh : on a tous des passer douloureuse .. quand on veut une personne on cherche pas à voire ses défauts, on cherche à fixer des objectifs avec la personne.

Baba : mais voyez vous... parfois il faut chercher à se connaître d'abord pour éviter de souffrir à l'avenir car certains passé peuvent détruire un couple longtemps unis .

Tante roughaya : le passé d'Aïda ne la permet pas de vivre heureuse dans un foyer surtout d'un grand homme telle que vous.

  Jusque là mère ne disait rien .. elle avait ce visage triste qui me brisait.

Cheikh : je ne suis personne, rien ne me différent des autres ... peut être le titre uniquement.

Baba approuva de la tête son dire.

Cheikh : j'ai été informé de ce qu'a subit Aïda !

Je relève les yeux sur lui.
Il est donc au courant.. pourquoi vouloir m'epouser ?

Cheikh : je suis pas du genre à regarder en arrière, le passé reste le passé et je suis sincère à l'idée d'epouser votre fille.

Mère avait les yeux gros qui perlait de larme , mes tantes avaient la tête baissées.

Baba : vous êtes un homme au grand coeur ! Vous êtes un bon guide pour un pays ...si ma fille accepte , je ne trouverai aucune objection et j'accepte.

Mon baba me regarde.
J'étais perdu oui! Très perdu .

Baba : Aïda ma fille acceptes tu?

Moi : ...no!

Blessure cachée 🥀Where stories live. Discover now