On tourne dans notre tête comme un poisson dans son bocal
Croyant avancer à mesure que le paysage change
Et on s'ébahit jusqu'à notre dernier râle
De ce désert stérile et orange
Ce sont des ruines devant lesquelles on se bouscule pour se recueillir
Ou un vieux grenier, qui a pourtant à peine 20 ans, abandonné
Les histoires incessament racontées immortalisent nos rires
Et on sourit tendrement de ces souvenirs qui ne sont pas sûrs d'exister
Rien n'y fera rien, la décérébration volontaire pas plus que la colère,
Et j'aurai beau me jeter face contre terre, rien ne semble pouvoir casser le verre
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Gouttes d'encre
PoetryJuste un Terrien un peu perdu, probablement comme nous tous, et qui s'essaie à la poésie à ses heures perdues (c'est-à-dire dans le bus à 7h du matin). Mes textes sont généralement courts et composés de manière assez libre. Étant relativement peu sa...
