Chapitre 28 : Le début des problèmes.

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Buona lettura 🩵

Dans la salle de bain luxueuse de mon appartement, baignée par la lueur douce des appliques en cristal, je peaufinais les derniers ajustements minutieux de ma perruque écarlate. Chaque mèche soyeuse était disposée avec précision, créant une illusion parfaite de chevelure naturelle. Je m'étais assuré que la perruque épousait harmonieusement la forme de mon visage, dissimulant complètement mes propres cheveux.

La fameuse mission approchant à grands pas, je prenais le temps de vérifier une dernière fois mon tablier. Le tissu d'une qualité exceptionnelle, assorti à la couleur de ma chemise, lui conférait une élégance discrète. Le col de ma chemise était impeccable, délicatement repassé et légèrement rehaussé pour ajouter une touche d'élégance subtile.

Contrairement a la tenue moulante en satin que j'avais portée lors de la dernière mission, cette fois ci j'avais opté pour une approche plus discrète. Mon apparence était celle d'une employée  du traiteur, soucieuse de sa tâche. Je dissimulaient astucieusement l'arme soigneusement cachée dans la généreuse poche de ma chemise.

Lorsque je quittai ma résidence, mes pas me menèrent vers le garage souterrain, où Ray nous attendait. Dans l'ascenseur, je croisai Fanny, méconnaissable avec sa perruque d'ébène parfaitement ajustée, ses yeux désormais aussi sombres que sa chevelure. Chacun de nous était une pièce bien orchestrée de cette mission complexe, et chaque détail, des cheveux à la tenue vestimentaire, contribuait à notre camouflage impeccable, essentiel pour mener à bien cette tâche cruciale.

Nous nous infiltrions en tant que traiteurs dans l'anniversaire de Warren, notre cible principale. Notre plan macabre était programmé pour se dérouler précisément à 23h. La fille de Warren et de sa femme, Laurence, jouerait un rôle clé en les emmenant discrètement dans sa chambre, offrant ainsi à Fanny l'opportunité idéale pour éliminer nos victimes sans éveiller les soupçons. De mon côté, je surveillerais les environs pour m'assurer que rien ne vienne perturber Fanny au moment fatidique de la mise à mort.

Lorsque nous arrivâmes enfin au garage, Ray nous attendait dans sa voiture, impatiemment tapotant le volant, signe manifeste de son exaspération. À côté de lui, Adam était tout aussi agacé par notre retard.

-Putain, qu'est-ce que vous fichiez ? lança Adam, clairement contrarié.

Fanny répliqua avec un léger roulement des yeux.

-Ce n'est pas aussi simple que ça en a l'air de mettre une perruque.

Adam reprit d'un ton ferme.

-Peu importe, tout est en ordre ? Sali, tu as bien compris, en aucun cas tu ne sors ton arme, sauf en cas d'extrême urgence, et toi, Fanny, tu te concentres pour tirer, c'est clair ?

Nous ouvrîmes les portes de la berline blanche pour prendre place à l'intérieur, mais Adam nous interpella brusquement.

-Attendez, j'oubliais...

Nos deux têtes pivotèrent instinctivement vers lui, en attente de ses instructions.

-Vous êtes affreuses avec ces perruques sur la tête, lâcha-t-il sans ménagement.

En même temps, Fanny et moi échangions un soupir de frustration avant de refermer les portières de la voiture. La nervosité me rongeait, même si je savais que je n'aurais probablement pas besoin de sortir mon pistolet. J'avais peur de ne pas être à la hauteur de cette mission délicate.

Cependant, Fanny tenta de me rassurer en me souriant chaleureusement.

-Sali, ne t'inquiète pas, tout ira bien.

ADAM Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt