Chapitre 1

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J'avance lentement, plus lentement et je saute d'un coup sur la masse qu'il y avait sur mon lit. Mon jumeau se lève d'un coup et me regarde ahuri avec ce que j'avais osé faire. Pour se comprendre on n'avait pas besoin de se parler, ils nous étaient possibles de se comprendre seulement avec nos regards et nos gestes. Je percevais l'agacement mais il n'avait pas qu'à prendre mon lit pour dormir. A contre cœur il se lève de mon lit et parti dans le sien qui était juste en face du mien. En se levant, il se cogna contre le plafond puisque notre chambre était juste en dessous du toit à deux pans. La seule fenêtre de notre chambre était le velux entre les deux lits.

Il commençait à se faire tard et je ne dormais toujours pas alors pour passer le temps je me mis à discuter avec mon frère. Notre principal sujet de conversation était la fête de demain soir qui aurait lieux ici, sans aucun adulte et surtout il y aurait alcool et drogue et plus encore. Puisqu'on était en été, les piscines fleurissaient actuellement les jardins et donc soirée dans la piscine.

Nos parents étaient partis en voyage pour leur travail comme tous les étés nous laissant seuls dans la maison, on avait donc vite appris à vivre sans l'aide de personne. Cette année, la destination était Berlin donc pas trop loin d'où on habitait en France, pas très loin de Saint-Étienne, dans la campagne, entouré de champs. Ce manque de parents ne pesait guère sur nos consciences ou en tout cas la mienne car j'avais mon frère, le meilleur d'entre tous. Depuis qu'on était petit, il me protégeait bon en même temps il était beaucoup plus sportif que moi. On peut dire que je suis le cerveau du groupe et lui, les muscles.

La lumière toujours allumé pour pouvoir se voir, on entendit un bruit et la lumière s'éteignit brutalement. Sans se rendre compte, nous étions debout, l'un à coté de l'autre. On avança vers l'interrupteur et Dan, mon jumeau, voulu appuie et tendit alors la main. Je levai ma main pour l'empêcher car si l'électricité était encore là alors la lumière s'allumerait et notre présence serait signalés, on ne pouvait pas prendre ce risque. Je lui murmurai ma pensée qui d'un hochement de tête je compris qu'il était d'accord. Chacun pris un objet de la chambre pour se protéger. Moi, ma règle de trente centimètre en fer et lui ses yo-yo. Oui, ses yo-yo car il était champion national dans cette discipline, c'était comme un prolongement des ses bras avec les quelles il pouvait faire n'importe quoi. Au début je me suis dit que cette arme était ridicule mais après réflexions, il en était tout le contraire car avec la rotation, il prendrait de la force pour frapper et en visant le visage, il y avait moyen qu'il casse le nez aux intrus.

Une fois armée, on pouvait continuer notre route. En sortant de notre chambre, on tombait directement sur un couloir avec trois portes à gauche et deux à droite. A l'opposer de nous, on voyait l'escalier, avec angoisse, nos pieds avancèrent vers la menace du rez-de-chaussée. Mon frère pour me protéger se mit devant moi, malgré mes protestations, ce n'était vraiment pas le moment mais il me fit taire, en plaquant sa main sur ma bouche car le plancher des escaliers grinça. Nos corps se tendirent, nous étions prêt à nous battre, mon frère sorti ses yo-yo. Au moment où l'ombre se montra, nous éclations de rire en apercevant notre chien. Il avait dû faire tomber quelque chose. Après avoir évacué la tension qu'avaient accumulée nos corps alors nous retournions vers l'interrupteur pour allumer.

J'appuyai sur l'interrupteur mais rien ne se produisit, dès lors nous retrouvions notre sérieux, ce n'était surement pas le chien qui avait pu couper le courant. Nous descendions avec précaution les escaliers. J'avançai vers la cave, où était le disjoncteur. La cave était dans le noir le plus complet, juste derrière mon frère avait pris une bougie dans la cuisine, qui était à coté de la porte menant vers la cave. Avec son briquet, il alluma al bougie et nous pouvions ainsi descendre sans danger. Très vite, nous atteignions notre objectif.

Avec la surprise la plus totale, rien n'avait changé, le disjoncteur était dans le même état qu'à la normal. Sans comprendre nous nous regardions et entendit à nouveau, un bruit venant d'au dessus de nous. Avec vitesse et sans discrétion, nous arrivions vers un spectacle qui nous glaça le sang. Notre voisin, Mme Bitz, mangeait sa fille contre la baie vitrée du salon. Nous ouvrions la fenêtre pour voir de quoi en retournais l'événement qui se produisait devant nous. La peau de Mme Bitz était blanche et laissait voir tout ce qu'il y avait sous la l'épiderme. On voyait le crane, les veine, les muscles. Avec horreur je vomis à cause de l'odeur et de la vue. Le bruit que je produisisse, fit levé la tête à notre voisine qui en nous voyant se jeta sur nous. Dan ne pouvant bouger, je sortis ma règle pour nous défendre, mais la force de la femme était telle que vite je ne puis continuer et je dû reculé. Mon frère, qui n'avait toujours pas bougé, sortit de sa léthargie en voyant que je perdais contre ce monstre et se jeta sur le dos de mon adversaire. A cause du poids soudain dans son dos et qui l'attirait vers l'arrière, Mme Bitz tomba avec dans son dos dan. Ne sachant quoi faire je me décidai à assommer notre agresseur mais une main me prit le mollet. Je regardai avec effroi, la chose qui me touchait car c'était la petite fille avec les entrailles pendant en l'air qui me prenait le mollet. Avec horreur j'agitai ma jambe pour repousser la main mais celle-ci s'accroche et me fit tomber par terre. Mon frère commençait à prendre sa prise sur Mme Bitz et je voyais la petite fille aller vers moi en voulant me mordre. Mais quelque chose était anormal avec les deux personnes. Normalement avec les entrailles dans cette état et la marre de sang, on était mort et en plus une petit fille qui devait avoir environ cinq ans n'avait pas la force qu'avait celle-ci. Je savais que je devais vite faire quelque chose sinon on serait foutu. D'un coup la vérité me frappa, la faucheuse avait bien prit l'âme de la petite-fille mais elle bougeait alors la seule conclusion possible était que les films avaient raison, mon frère et moi étions attaquer par des mort-vivant. Si c'était bien la vériter alors je pouvais frapper sans remord car j'aimais la vie et je n'étais pas encore prêt à devenir une des ces choses. En me ressaisissant, j'a fermis ma prise sur ma règle et avec toute la force d'on j'étais capable j'abattis ma règle sur le crane de mon agresseur. Le plus difficile était de casser le craner mais avec la violence du coup la règle s'enfonça dans le crane et la petite-fille tomba à terre pour mourir une deuxième fois. Le sang éclaboussa mes cheveux bruns et une ombre voila mes yeux bleus. Me relevant avec difficulté, je retirai la règle d'un coup sec et me mis en positions au-dessus de Mme Bitz et je fermai les yeux pour ne pas voir mon acte. Enfin je senti le cadavre arrêter de bouger. Mon frère me regarda avec effroi et incompréhension.

« -Je n'avais pas le choix, lui dis-je avec un froid anormal dans ma voix.

-Je...Je... Ethan de t'inquiète pas je sais moi aussi j'avais compris, mais de te voir le faire avec un calme olympique, je crois que...que je ne sais pas ne fait.

-Nous ne pouvons pas rester ici vient, on rentre dans à la maison. On va récupérer du matériel.

-Je te suis, murmura Dan en baissant la voix en voyant son frère changer après les actes qu'il avait commis ; »

Évolutions ou régressionWhere stories live. Discover now