Chapitre 35

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Le destin avait sa manière à lui de rééquilibrer les choses, lorsqu'il nous comblait de joie plus tard il vous fera tombé dans le désespoir. Inquiets, nous nous étions dirigés vers l'hôpital, la police n'avait pas pu nous donner plus d'information à propos de son état de santé. Se fut seulement arrivés dans le bâtiments que nous pûmes en savoir plus, Martin était encore en salle d'opération. L'enfoiré qui s'était introduit dans la boulangerie possédait une arme à feu, après l'avoir assommé, il lui avait tiré une balle dans le bassin. La police était déjà à la recherche de l'individu, mais en attendant personne ne pouvait faire quelque chose. Il était à peine 13 heure de l'après-midi, mais c'est seulement plusieurs heures plus tard, que nous purent le voir. J'avais un certain espoir qu'il ne soit seulement blesser, mais les tubes et les machines autour de lui me le brisèrent. Martin était dans le coma, et personne ne pouvait nous dire pour combien de temps.
Plus tard, nous devions nous résoudre à rentrer chez moi. La boulangerie avait été vandalisée, les fenêtres brisés et la caisse volée. La police ne nous autorisait pas à nettoyer le carnage, ni à rester pour dormir chez nous. Je n'en avais pas envie, le sang de mon frère imprégnait encore le sol, mais se fut en montant dans la cuisine, que je sentis un dégoût profond. Le pourquoi que mon frère était encore présent sur les lieux, était parce qu'il me préparait un repas de célébration. Le salon était décoré, la table mise et mon repas préféré cuisiné. Dans un acte de colère je jetai toute la nourriture, détruisit la décoration et brisa une ou deux assiettes.
Dans les jours à venir, je passais mes journées à l'hôpital, des amis à nous passaient après avoir découvert la nouvelle, la majorité ne venait qu'une fois, seule une poignée de gens venaient régulièrement le voir. Eva, dès qu'elle avait découvert la nouvelle s'était précipitée de venir en France. A son retour, la police nous contacta pour nous annoncer que les cambrioleurs étaient en faite de jeunes voyous fraîchement sortis de prison, qui avait besoin d'argent. Ayant déjà tous un casier judiciaire, il sera facile qu'ils retournent en prison.

Mes parents, afin de cacher leurs chagrins, s'étaient enfermés dans l'idée de remettre à neuf la boulangerie. La boulangerie étant très apprécié, les gens du voisinages avaient fait une collecte, un magnifique cadeau avait dit la mère, les yeux rouges et cernés. Mon père avait simplement souris tristement.

Je passais mes journées aux côtés de mon grand frère, n'allant plus du tout au lycée. Eva passait également la majorité de son temps libre à l'hôpital, malgré qu'elle devait encore travailler. Je n'allais quasiment plus sur mon téléphone, il restait toujours chez moi en mode silencieux, mais je découvris un bon nombre de message non lu. De mes amis inquièts de ne plus me voir à l'école, de la famille mais aussi d'Adrien. Je repensais à comment je m'étais sentis si libre et si heureuse à ce moment, j'aimerais pouvoir rester auprès de lui, qu'il le console. Mais j'avais aussi le sentiments que c'était injuste que je sois heureuse alors que mon frère restait seul dans ce bâtiment blanc immaculé et froid. Alors je répondis pas à ses messages, mais je me permis de les lire sans penser qu'il le verrait.

Adrien
Marinette tu es où ? Ça va être l'heure ??

Adrien
Marinette! Ils t'appellent !!! T'es deuxième, dépêche toi ! 

Adrien
T'es où merde ??

Adrien
Marinette??

Adrien
Salut, je viens d'apprendre la nouvelle. Je suis désolé, est-ce que Martin va bien ?

Adrien
Salut, je m'inquiète un peu, pourquoi tu ne vois pas mes messages ? Tu vas bien ? J'aimerais qu'on se voit afin de parler.

Le dernier était récent de 48 h, j'avais tellement envie de le voir, mais il m'en voulait peut être. Je revins sur mes projets et lui répondis.

Me
Salut, désolée de répondre
aussi tard, on peut se voir
si tu veux. Demain
17 heure près de l'hôpital ?

Amour SensuelWo Geschichten leben. Entdecke jetzt