1. « Tu Vas Me Manquer. »

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Tout semble faux, j'en perds mes mots.
Que vais-je devenir ?

Je garde espoir de te revoir
dans un proche avenir.

Il n'arrivait pas à réaliser. C'était une tâche impossible.

Comment est-ce que Presnel pouvait rentrer dans l'acceptance que, après 6 ans et demi passés au PSG, Julian s'envolait vers un club inconnu dans un pays tout sauf tolérant ? Qui de plus se trouvait à l'autre bout du monde ?

Au fond, il ne lui en voulait pas. Aucune des actions de l'homme qu'il aimait allait être capable de faire diminuer son affection et son amour pour lui.

Il le comprenait. Julian n'avait aucun futur ici en Europe, et si il voulait continuer à jouer au foot il devait trouver une solution. Même si cela consistait à voler jusqu'au bout du monde.

Mais une partie de lui n'arrivait toujours pas à l'accepter. Tout ce qu'il voulait, c'était garder Julian près de lui.

Presnel étai conscient qu'il semblait égoïste en pensant ceci. Mais était-ce de l'égoïsme vouloir passer le reste de sa vie aux côtés de l'homme qu'il avait aimé le plus, même si en cachette ?

Le français en avait profité jusqu'au dernier moment, en insistant pour accompagner son allemand à l'aéroport où il allait embarquer dans l'avion qui l'aurait amène au Qatar.

Une distance incalculable allait les séparer, et il voulait rester aux côtés du milieu de terrain jusqu'au dernier instant.

Julian n'avait pas opposé résistance, malgré la présence de sa la compagne qui allait embarquer dans l'avion avec lui.

L'allemand semblait lui-même content que le français soit venu l'accompagner, malgré le voile de tristesse qui couvrait ses beaux yeux couleur noisette.

Ils se trouvaient désormais près du passage qui allait conduire Draxler et Sethanie au gate et ensuite à l'avion qui allait les embarquer direction le Qatar.

La compagne de l'allemand s'y était rapprochée, pour laisser les deux anciens coéquipiers larmoyants se saluer.

La femme était pleinement consciente du lien qu'il y avait entre les deux, mais pas de la manière qu'elle imaginait.

Elle les imaginait comme deux amis très proches. Tout le monde les imaginait ainsi. Et l'heure était venue pour les deux « meilleurs potes au PSG » de se séparer.

Draxler se tourna doucement vers le français qui ne prononça pas un mot, par peur que sa voix se mette à trembler dès qu'il ouvrirait la bouche.

Les yeux à peine umidifiés de l'allemand lui faisaient trop d'effet. Comment se retenir en voyant Julian à deux doigts de se mettre à pleurer, lui aussi ?

Le français ne fit même pas attention à la larme qui se traça un chemin le long de sa joue. Il s'était promis de ne pas pleurer pour ne pas faire culpabiliser Julian. Et il avait échoué de manière misérable.

Ce dernier murmura doucement le prénom du français, en se rapprochant pour l'enlaçer.

Presnel fit de même, en glissant son visage au creux du cou de son brun, tout en le serrant contre lui. Il ne voulait pas le laisser aller. Pas maintenant qu'il avait besoin de lui plus que tout à ses côtés.

✔️ « Tu vas me manquer » | A Draxembe Story. ⋆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant