🪼 𝐋𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝'𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐞́𝐩𝐫𝐢𝐬;

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                     DANS LA DOUCE PÉNOMBRE QUI marquait l'épilogue de l'été, quatre jeunes adultes s'étaient rassemblés en ce lieu enchanteur, tout au bord de la mer, où une crique enserrée par des roches acérées offrait un refuge à leur intimité

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DANS LA DOUCE PÉNOMBRE QUI marquait l'épilogue de l'été, quatre jeunes adultes s'étaient rassemblés en ce lieu enchanteur, tout au bord de la mer, où une crique enserrée par des roches acérées offrait un refuge à leur intimité. Là, dans ce coin de nature sauvage, ils avaient allumé un feu de bois, dont les crépitements semblaient résonner en écho avec les battements joyeux de leurs cœurs.

Les flammes dansaient avec une grâce presque mystique, leurs langues ardentes léchant les ténèbres avec une passion inextinguible. La lueur vibrante de ces flammèches errantes caressait les visages de ces jeunes âmes, et dans leurs yeux, on pouvait discerner l'éclat de la joie et de la complicité. Les sourires radieux qui se dessinaient sur leurs lèvres étaient comme des étoiles filantes dans la nuit, illuminant leur cercle d'amitié.

Cependant, ce qui était le plus fascinant dans cette scène envoûtante, c'étaient les ombres capricieuses projetées par les flammèches tourbillonnantes. Elles semblaient prendre vie, comme des entités fantomatiques qui murmuraient des secrets séculaires à la lueur bienveillante de la lune, gardienne silencieuse de leurs confidences. Ces ombres dansaient en harmonie avec le crépitement du feu, tissant des histoires mystérieuses et intimes qui se perdaient dans le doux murmure des vagues de l'océan tout proche.

Ils étaient assis en cercle, leurs traits embellis par le hâle du soleil estival que le feu de bois exaltait encore davantage. Dans cette sérénade nocturne, leurs voix joyeuses s'entrelaçaient harmonieusement avec le chant des grillons, formant une mélodie douce et spontanée qui semblait être le souffle même de la nature. La nuit, attentive à ce concert improvisé, semblait s'envelopper des vibrations chaleureuses de leur camaraderie, comme si elle voulait participer à cette communion éphémère.
Entre eux, la complicité naissante se tissait, tendre et délicate, comme les premières feuilles d'un printemps encore timide. Bien qu'ils fussent ensemble que depuis peu, leur alchimie était indégniable, témoignant de cette harmonie rare qui lie les gens.

Dans ce cercle chaleureux, l'insouciance régnait, et ils se livraient à ces taquineries verbales et gestuelles, piquantes mais pas moins teintées de douce légèreté. Tels des papillons virevoltant dans un jardin en fleurs, ils échangeaient les piques et les brimades, s'accordant à la mélodie de leur rire.

- J'te l'assure ! Elysha est la meilleure surfeuse de la région, voir de la Guyane ! Le bras au teint d'ébène de Mayëva s'enroula tendrement autour des épaules de la surfeuse, rapprochant ainsi leurs corps comme deux âmes soudées par une complicité profonde. Un sourire éblouissant illumina son visage, une lueur étincelante accentuée par les grillzs qu'elle arborait fièrement, soulignant ses joues parsemées de taches de rousseur. Ses boucles, aussi vibrantes et enflammées que les flammes dévorant le bois, s'animaient au rythme de la brise légère qui caressait sa silhouette avec une grâce presque insouciante.
Une fierté incommensurable brillait dans ses iris noisettes, alors qu'elle trouvait une profonde satisfaction à contempler le visage de sa meilleure amie.

 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐈𝐁𝐔𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃'𝐔𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑 𝐄́𝐏𝐑𝐈𝐒 | ᵒ.ᵃⁱᵏᵘ ˣ ᵉ.ˡᵃⁿᵒᵘWhere stories live. Discover now