Chapitre 5

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As n'avait plus rien dit depuis notre retour le fait qu'il soit si silencieux était particulièrement pénible du fais de l'immense blanc qui planait actuellement. Son visage était de marbre et ne laissait transparaître le moindre soupçon d'émotions, j'étais non loin des écrans, je lui jetais de temps à autre des coups d'œil mais ce dernier était toujours dans la même position avec les feuilles du dossier éparpillés devant lui.
J'aurai bien aimé brisé le silence cependant je voyais bien qu'il était du genre à ne pas être gêner par cette situation, bref il était tard et j'avais particulièrement sommeil. Je regardais ma montre qui affichait déjà 2h du matin. Mr. Green n'avait pas bougé d'un pouce depuis qu'il était rentré du diner organisé avant le salon, je me mis à penser qu'il aurait été plus judicieux d'installer une caméra dans la chambre mais cela aurait beaucoup plus compliqué en pratique. Je soupirais intérieurement à quoi bon attendre, je m'étirais puis me levais pour me diriger vers une des chambres qu'il y avait en haut, il fallait que je prenne une douche et j'étais debout depuis des heures.

- Princesse entendis-je dans mon dos lorsque je m'apprêtais à monter les marches des escaliers

Je me tournais dans sa direction et nos regards se croisèrent en cet instant. Il avait retirer sa veste et était dans son t-shirt blanc, un t-shirt qui lui moulait le corps à merveille, c'était quelqu'un de physique ça c'était sur. Ses bras musclés étaient recouverts de tatouages qui allaient jusque sur ses phalanges, ils étaient assez atypiques , il y avait des étoiles, des croix, des crânes un peu parsemés ici et là.

- Tu sais, continua-t-il en tirant sur sa cigarette ,se serait plus facile si je connaissais ton prénom mais puisque tu insistes....approches, m'ordonna-t-il en me faisant signe de ses doigts

Je trouvais cela très déplacé mais à quoi bon me plaindre j'étais déjà très fatiguée, je me plantais alors devant lui en croisant les bras sous ma poitrine

- Assieds-toi me dit-il en faisant référence au canapé en face de lui, décidément, bonjour la courtoisie. C'est toi qui a recueilli toute ses informations ? me demanda-t-il en se calant dans son siège faisant référence aux documents, question à laquelle je répondis par un simple hochement de tête. C'est vraiment du bon travail admit-il en croisant les bras lui aussi ce qui ne manqua pas de me surprendre. Je réfléchissais à comment faire tout ça....c'est eux qui ont suggéré l'injection létale ?

- Oui répondis-je me relâchant un peu en constatant qu'il commençait à m'impliquer

- Eh bien...ça risque d'être un peu compliqué souffla-t-il en se frottant le menton

- Pourquoi ? Ce n'est pas quelque chose de rapide

- Pas du tout...d'ailleurs j'avais oublié qu'il faut s'en procurer

- Non attendez, lui intimais-je en me levant pour me diriger vers une armoire qui se trouvait au fond de la pièce pour récupérer le paquet que j'avais reçu quelques jours plutôt. Ils me l'ont livré lui dis-je en lui remettant le paquet encore fermé

-Au moins un problème de résolu s'exclama-t-il en ouvrant le petit carton d'où il en fit sortir une seringue et trois flacons emballés dans du papier bulle. Comme je disait tantôt , ils ont bien spécifié que notre cher M.Green devait agoniser or, continua-t-il en plaçant les flacons devant moi. Tu sais comment ça marche ? question à laquelle je répondis négativement par un autre hochement de tête . 

Eh bien, commença-t-il, il y a trois étapes qu'il faut scrupuleusement suivre et respecter spécifiquement chaque dosage : la première injection c'est le sédatif , le Pentothal pour endormir la victime, ralentit le système nerveux et les capacités respiratoires expliqua-til en posant le premier flacon devant moi. Ensuite seconde injection, le pancuronium, une sorte d'anesthésie qui paralyse les muscles continua As en posant le second. Et dernière étape le chlorure de potassium qui provoque l'arrêt cardiaque. Si on veut que la victime souffre ....il suffit juste de sauter une des deux premières étapes seulement la mort peut subvenir bien longtemps après les injections

PoisonWhere stories live. Discover now