CHAPITRE 6

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Nous avions passer notre après-midi à Pré-au-lard, en ce samedi. La nuit tombant, nous marchions en direction du château avant le couvre-feu, longeant la route, les lanternes nous éclairaient, nous permettant de retrouver notre chemin.
Ça faisait si longtemps que je n'avais pas fait ça, passer un moment avec mes amis dans le coin le plus populaire auprès des élèves de Poudlard.

Sur notre chemin, passant à côté de la forêt interdite, à ma plus grande surprise, je vis un couple de sombrals. L'un d'entre eux me regarder, ne lâchant pas son regard du mien, je m'arrêta quelques instants afin de les contempler. Mes amis eux, n'étaient pas tous aptes à les voir, alors ils étaient confus à mon arrêt en plein milieu de notre marche.
Théodore, ayant perdu sa mère, les voyaient également, il se stoppa à mes côtés, posant une main sur mon épaule.

Je les trouve magnifique, pas toi ?
Sourirait Theo, en me jetant un regard.

Une présence derrière moi, était là.
Je me retournais afin d'apercevoir Mattheo, qui lui aussi, les admirer, d'un air pensif. Mon regard ce retourna à nouveau vers les sombrals, ils avaient l'air si paisible.

Vous pensez que la rumeur dit vraie ?

Laquelle ? M'interrogeait Theo.

D'après de nombreux sorciers, les sombrals annonceraient une mauvaise nouvelle.
Mattheo répondait, avant de reprendre sa marche.

Allons-y, nous allons être en retard. Théodore appuya sa main dans le creux de mon dos, m'influençant à suivre le pas.

Sans réponse, je fis ce qu'il attendait de moi, marchant à ses côtés direction le château.

Les étoiles ainsi que la lune était au rendez-vous dans ce ciel dégagé.

Draco ! regarde il y a ta constellation ! Je souriais au blond en lui montrant du doigt, celui-ci passa un bras autour de ma nuque.

Tu sais Nova, je ne l'ai pas encore dis, mais te voir m'avait manqué. Un léger sourire sur ses lèvres, il me regardait du coin des yeux avant de poser le regard sur nos amis à nouveau.
C'était différent sans ta présence, pas ennuyant, mais différent, tu étais la pièce manquante à notre puzzle d'idiots.

Je souriais, en réponse, déposant un léger baiser sans ambiguïté sur sa main dont le bras était posé sur mes épaules.

Et moi ? Lorenzo souriait amusé, après avoir assisté au petit moment de douceur entre deux amis.

Tu ne m'as pas donner le dernier chocolat Berkshire, c'est ta punition.

Triste vie. Il soufflait, de son talent d'acteur.

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NO ONE EXCEPT YOUWhere stories live. Discover now