Os ship F1

la dispute // lestappen

- "putain Charles, va te faire foutre !

-Va te faire soigner Verstappen !"

les deux pilotes sont en guerre depuis quelques années maintenant.
Tout le monde est au courant de leurs différents et des horreurs que chacun s'empressent de huer dans l'oreille de l'autre dès que l'occasion se présente.

A la remise des trophées, Max a provoqué Charles sur le podium, ce qui a donné lieu à une dispute. Bien-sûr, les médias s'empressent de filmer ce genre de contenu, cela donne visibilité à tout bout de champ. ça à pour incidence de faire croître la haine mutuelle qu'ils éprouvent l'un pour l'autre.

il est maintenant 22h04, les interviews sont terminées et les debrief cloîtrés.

Max tourne en rond dans le seul but de trouver son vieil ami Carlos, coéquipier de Charles pour qu'ils puissent régler leurs problèmes de rivalité en privé, loin des caméras.

-"CARLOS ! PAR ICI ! crie le jeune.

- oui max que veux tu encore ? dit Carlos sans vraiment prendre le temps de s'arrêter.

-où est Charles ? J'ai besoin de le voir, rien de méchant, je veux juste lui parler."

Carlos semble dubitatif mais ne se pose pas plus de questions avant de prononcer :

-"il est dans sa chambre, il est remonté contre toi, enfin.. c'est ce que je pense, il a tracé comme une flèche, il n'est même pas venu fêter sa troisième place avec l'équipe.

-non mais ?! C'est quoi ce trou du cul mal poli ?! il est à la troisième place et il ne remercie même pas l'écurie pour le taf qu'elle a accompli pour lui ?! DÉTESTABLE.
hurle Max, accélérant le pas de plus belle."

en chemin, voyant Verstappen en fureur, quelques pilotes se joignent à Carlos qui suit Max, surveillant que le jeune prodige ne dépasse pas les limites du raisonnable.

arrivé à destination Max lève furieusement sa main et l'abbat violemment sur la porte du numéro 16.

-"CHARLES OUVRE, ET VITE."

c'est alors que la porte s'ouvre plus vite qu'il ne l'a l'espéré. il lève alors la tête et surprend Charles les yeux rouges et humides. Il à pleuré.

Les pilotes sont derrière et ne s'empêchent pas de regarder la scène, par peur qu'une dispute violente éclate de nouveau entre les deux ennemis d'enfance.

-"quoi ? dit Charles d'un ton désemparé.

-Faut qu'on parle monsieur parfait de mes couilles.

-Je m'en fou, dégage tête de con. dit Charles tournant les talons à son interlocuteur."

Lewis et Carlos se regardent mutuellement fronçant leurs sourcils face aux dits. Mais sans s'y attendre, Max se précipite sur Charles et lui écrase la tête dans le mur donnant sur l'intérieur de la chambre. La porte se referme derrière eux.

paniqués de ce que max peut infliger à Charles ; Lewis, Georges, et Pierre partent chercher de l'aide. Seul Carlos continue de frapper à la porte réclamant un signe que tout va bien pour son ami vêtu de rouge.
Max est en feu, son adversaire est sur SON podium. Et ça ne lui plaît absolument pas. Cherche t'il à lui voler la vedette dans son propre pays ?!

Max tremble de rage.
les secondes passent et Charles commence donc à ouvrir les yeux sentant un souffle chaud lui brûler le visage.

-"je vais te défoncer Leclerc tu m'entends ? pourquoi tu t'amuses à me -"

comme un coup de poignard dans le ventre, le colérique se crispe en une fraction de seconde quand il sent Charles poser ses mains dans sa nuque et lui effleurer l'arrière du crâne de ses doigts de pianiste.

-"MAIS QU'EST CE QUE- ?!

-Max arrêtes..."dit t'il, le regard plaignant.

Pris de court, l'envie irrésistible de lui écraser son poing dans la figure s'efface, pour s'enivrer d'une l'envie irrésistible de lui attraper le visage, pour y écraser ses lèvres.

Max à terriblement chaud. Son corps ne s'arrêtera-t-il jamais de trembler ?

le temps est suspendu. Même Sainz a disparu de la bulle qui s'est formée entre les deux adultes.

leurs visages sont si proches. Ils ne peuvent contrer ce qu'il se passe.
Tel l'aimant et le fer ; ils sont comme aspirer l'un à l'autre, l'un contre l'autre.

Les larmes du monégasque rejaillissent.
Max doit probablement s'en vouloir, parce qu'il essuie à l'aide de son pouce les quelques gouttes d'eau salés perlant sur son visage et plante son regard dans le sien.

cette vision de son ennemi juré, si faible, si doux, loin de cet air arrogant et de ce sourire provoquateur le fait fondre.

face à ce geste d'une tendresse hors du commun de Max, Charles s'appuie alors sur ses chaussures, et vient langoureusement attraper les lèvres du pilote RedBull qui ne met pas une seule seconde pour renchérir à son tour à ce baiser.

ils sont comme des chiens que l'on aurait affamés depuis des jours, lâchés dans une tonne de chaire fraiche.
c'est bestial et brûlant.
c'est sale et passionné.
c'est tout bonnement animal.
des lèvres si douces et goutues se mouvant sur les siennes, un paradis sans nom.

Max avait par le passé, embrassé des femmes, pris plaisir à coucher avec elles et avait trouvé ça incroyable.
mais ça..

Ça c'était différent. Plus fort et plus rude.
mélangé entre l'interdit et le désir.

-Charles putain.. murmure Max au creux de l'oreille de son hôte.

Il est dans un paradis sans fin, delecté d'un sentiment puissant, quand sans prévenir, la porte s'ouvre en deux gros coups de masse.

puis,

un froid.
plus rien.
un vide.

juste Charles, tournant brusquement le dos à la porte et Max regardant le mur où était plaquer le corps de ce si beau garçon. La scène est au ralenti, du personnel arrive, et attrape le blond pour le isser hors de la loge du brun, sous le regard interrogateur des autres pilotes. Max est sous le choc. il est traîné par les bras vers son écurie où l'attend d'un pied ferme Carlos, près à lui éclater sa paume de main dans la figure.

-"QUÉ MIERDA TE PASÓ? hurle de tous ses poumons l'espagnol.

Max ne bouge plus, il n'a que pour expression la bouche entrouverte et les yeux écarquillés.

-Non sérieusement.. qu'est-ce que t'as foutu ?"

L'espagnol n'ayant aucune réponse, décide de scruter d'un peu plus près son ami ; cheveux en batailles, lèvres rougeâtres et gonflées, joues cramoisie puis de petits tremblements ne laissent pas vraiment de doute à ce qui aurait bien pu se produire.
Un long moment de silence se forme.

il se brise quand Carlos raclant sa gorge une énième fois lui pose une toute autre question :

-"C'était bien ? souris d'une part le plus vieux.

-C'était..si bon. répond Max le regard maintenant levé au ciel.

-ils vous en a fallut du temps bahaha, en espérant que désormais quand vous allez vous sauter dessus ce ne soit pas pour vous éclater la gueule mais le cul BAHAHA"

Max se sent immédiatement gèné et devient rouge pivoine, sûrement plus qu'il ne l'a jamais été auparavant.

-ferme la Carlos et s'il te plaît va dire au autre que l'on s'est simplement foutu sur la gueule ! ..merci.

L'espagnol tapote sa main sur l'épaule du blond et s'en va de si tôt. laissant Max au milieu du padock seul, l'esprit et la tête tourmentés

fin.