Chapitre 8

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Djilsi

Nous passons les trois prochains jours chacun dans les bras de l'autre. Nous ne nous quittons pas, car nous voulons profiter au maximum de nos derniers moments ensemble. Nous partons en ville pour magasiner, au cinéma pour se coller, en randonnée en amoureux et même à la plage pour se baigner.

Je me rends compte à quel point Maxime va me manquer, comment ça va faire mal de ne plus me réveiller à ses côtés. Nous n'en parlons pas. C'est mieux comme ça. Rester dans le déni jusqu'à ce qu'il nous frappe de plein fouet. Une douleur atroce, mais d'une courte durée.

Mes amis ont essayé de me contacter, se demandant sûrement où je pouvais bien me cacher. Ma mère, aussi, m'a appelé quelques fois. C'était plus simple de ne pas répondre, de rester dans ma bulle avec Max. C'est irresponsable, peut-être, mais depuis quand suis-je responsable? Je me pète littéralement la gueule sur internet pour faire rire les gens.

Bref, à mon réveil, je réalise que c'est notre dernier matin. Je serre Maxime très fort contre moi. Il grogne d'agacement.

- Qu'est-ce qui te prend?

- Je dois partir pour l'aéroport dans quelques heures.

Max ne répond rien. Je me lève de mon lit et me dirige vers ma garde-robe. Je sors ma valise déjà à moitié préparée. Je prépare aussi un sac que j'emmènerai dans l'avion. Maxime se redresse un peu et me regarde faire, le regard triste. Le soir de la veille, nous avions mis les choses au clair.

- Je pense je ne pourrai pas m'empêcher de t'attendre, mais je ne veux pas que tu sois rattaché à ici. Je veux que tu saches que nous ne sortons pas ensemble.

Il avait dit ça d'un ton sec, en me regardant droit dans les yeux. Moi, je ne pouvais m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux.

- Donc, pas de relation à distance?

- Non. Si le destin veut de notre amour, alors nos chemins se recroiseront naturellement. Je veux que tu sois heureux là-bas, comme cascadeur, comme tout ce que tu le souhaites, en fait.

- Et toi, tu vas faire quoi?

- J'ai mon émission sur Twitch. J'ai ma chaîne YouTube. J'ai toute ma vie ici. J'ai de quoi être heureux aussi.

- Tu vas me manquer, Max.

- Toi aussi, Sid. Toi aussi.

Nous nous étions couchés en pleurant, nos corps liés ensemble ne formant plus qu'une unique âme.

Nous sommes de retour au matin de mon départ. Lorsque j'ai fini de faire mes bagages, nous déjeunons ensemble avec des pains au chocolat et des croissants. Nous allons ensuite prendre une petite marche sur le bord de la Seine. Le vent fait virevolter les cheveux de Maxime. Il est magnifique.

Nous allons dîner en après-midi dans un petit restaurant proche de l'aéroport. Mon avion va décoller dans moins de deux heures. Maxime reste ancré dans mes bras, prisonnier de mon corps qui ne veut pas le laisser aller. Lorsqu'il est malheureusement temps pour moi de partir, j'embrasse Max une dernière fois. C'est doux et chaud, comme mon cœur qui n'appartient qu'à lui. Nous nous faisons un long câlin. Je l'entends murmurer quelque chose à mon oreille.

- Je serai là à ton retour.

Je ferme les yeux, n'espérant qu'une chose, que ce ne soit qu'un mauvais rêve. Je chuchote à mon tour entre deux sanglots:

- Ne n'oublie pas.

- Jamais.

Jamais.

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Coucou guys! Je ne peux pas m'arrêter d'écrire cette histoire, je la trouve de plus en plus excitante! J'espère que vous l'aimez autant que moi, ne vous gênez pas de me dire ce que vous en pensez. Chapitre 8 assez court et point de vue uniquement de Djilsi, c'est le GRAND DÉPART! En route!

Bisous!

Sid et MaximeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant