Gardienne De La Nature

un peu perdu

- Allez ! Debout !
Noa aimait trop embêter son frère, mais ce matin-là, elle décida d'y aller doucement.
- Je te dis que je suis déjà réveillé. Tu es sourde ou quoi ?
- Je ne suis pas sourde, hasarda Noa. Et elle est où Mélody ?
- Quelque part, répondit Damon.
- Si tu ne sais même pas où elle est, comment feras-tu si elle se fait attaquer ?
- Qu'est-ce qui tu fais penser que je ne sais pas où elle est ? Si tu veux tout savoir, elle est dehors.

En effet, Mélody se promenait avec les oiseaux et elle parlait avec les écureuils (elle a appris leur langue au fil des années).

Noa prit le bras de son grand frère et le traîna dehors.

- Tu vas arrêter, oui, se fâcha Damon.

Noa répondit pas. Elle le poussa vers Mélody qui était en pleine discussion avec les oiseaux et les écureuils.

- Ne vous inquiétez pas, je suis là et aucun chasseur n'ose s'approcher de moi alors ils n'oseront pas vous manger, proclame la jeune fille.
- Salut !
L'élémentaliste se tourna vers Damon après avoir dit aux animaux de partir quelques minutes.
- Salut ! Bien dormi ? dit-elle quand elle vit Noa cachée derrière un arbre. Tu es au courant que ta sœur est derrière toi ?
- Oui j'ai bien dormi, et oui je sais ce que fait Noa en ce moment, répondit-il. On repart aujourd'hui ?
- Je pense, oui. Mais je ne suis pas sûr pour le "on".
- Comment ça ? Tu part toute seule, hors de question !
- Si une nouvelle attaque devait nous arriver, je préfère que moi seule...

Elle ne finit pas sa phrase car elle savait que ça aller inquiéter encore plus Damon.

- Tu préfères que toi seule souffre, c'est ça.
Mélody tourna la tête.
- Tu n'es pas télépathe que je sache, dit-elle.
- Je ne suis pas télépathe, mais je suis empathe. Et même si tes émotions sont extrêmement plus fortes que celles des autres, je les endure.
- Attend ! Quoi ! Mes émotions te font souffrir !
- Je dirais plutôt qu'elles me font un peu mal, continua-t-il.
- Je ne veux pas que tu souffres ou même que tu endure quoi que ce soit, déclara-t-elle.
- Et moi, je serais très malheureux si je ne te vois plus, murmura Damon. Donc je part avec toi.
- Moi aussi je part avec toi, hurla Noa en surgissant de sa cachette.
- Non, Noa, tu es trop petite.
- Mais je suis forte, rétorqua la petite sœur de Damon.
- Dit, Noa. C'est quoi ton pouvoir à toi ? demanda Mélody.
- La télékinésie.
- Désolé mais tu ne peux pas venir, rétorqua Mélody.
- MAMAN, PAPA ! DAMON NE VEUT PAS QUE JE VIENNE AVEC LUI ! hurla Noa.
- Damon, laisse-la venir avec toi.
- Changement de programme, elle vient avec nous, dit-il à Mélody.

Et comme ça, ils partirent pour une aventure dangereusement rempli de dangers (logique 😒). Ils s'arrêtèrent au bout de 4 heures de marche au près d'un grand chêne.

Des oiseaux y chantait, une douceur qui pouvait calmer n'importe qui. Enfin, sauf Mélody qui n'arrêtait pas de faire les cent pas. Pendant que Damon et Noa pensaient qu'ils étaient perdus, mais Mélody n'arrêtait pas de leur dire qu'elle connaissait la forêt comme sa poche.

- Je te signale qu'on s'est arrêté ici pour ce reposer, par pour faire les cent pas, ironisa Noa.
- Elle n'a pas tort la fouineuse, commença Damon.
- Il n'est pas bête, pour une fois, le débile, rétorqua Noa.
- Arrêtés tous les deux, cria Mélody. Je sens qu'il va se passer quelque chose et ça ne va pas me plaire.
- C'est juste pour ça que tes jambes continuent de marcher sans s'arrêter ? demanda Noa.
- Non, cette arbre ne m'aspire pas confiance.
- C'est juste un arbre, hasarda Noa.
- Je suis convaincu que non, rétorqua Mélody.

Pendant un moment, le silence régnait entre eux. Aucun n'osait parler, encore moins après avoir entendu la supposition de l'élémentaliste : Si on fait trop de bruit, on risque de réveiller quelque chose ou quelqu'un, alors arrêtez de hurler comme des hystériques.

Le silence se rompit quand un groupe d'écureuils et de cerfs couruent vers Mélody.

- Houla ! Qu'est-ce qui se passe ? demanda la jeune fille.
- Des hommes encapuchonnés ont été vu un peu plus loin au nord, disait un écureuil.
- Puis ils ont baragouiner quelque chose d'innodible, continua un cerf.
- Et seuls les oiseaux et les humains peuvent arriver à comprendre leur language, compris Mélody. Où sont-ils ?
- En train d'espionner les hommes, répondirent en même temps le cerf et l'écureuil.

La jeune fille se mit à siffler jusqu'à ce qu'un aigle royal se pose sur son épaule.
- Rassemble l'équipe, vous devez être en lieu sûr, dit-elle au grand oiseau.
Damon et Noa étaient à côté, faisant une tête l'air de dire : de quoi ils parlent eux ?
Mélody leur expliqua donc (à la va vite) la situation.
- Nous devons aller vers le nord, dit-elle.
- Et c'est où ? demanda Noa. Parce qu'on est complètement perdus.
- Par là, répondit l'élémentaliste en pointant du doigt un chemin étroit et abrupt.

Quelques minutes après, les trois amis se mettent en marche. Direction le nord de la forêt !

Ils arrivèrent, heureusement avant la nuit où ils purent entendre la conversation des hommes.

- Elle est chiante, disait l'un.
- Ouais mais le patron a besoin d'elle. Après tout, c'est la gardienne de la nature.
- Peut-être, mais elle peut très bien se laisser faire, ronchonna un des hommes. J'en ai marre de la chercher partout.
- Et le pire, c'est qu'elle est intelligente, elle comprendra vite le plan du patron, disait l'autre.
- Ouais, mais en attendant, AIDE-MOI À LA CHERCHER !

Les deux hommes continuèrent de se disputer pour tout et pour rien. Mélody était concentrée, déterminée à comprendre le plan de l'ennemi, alors que Damon et Noa étaient en train de se plier de rire à cause des disputes insensé des hommes.

- Taisez-vous ! On va se faire repérer, se fâcha Mélody.
- Qui est là ?! cria un des hommes.
- Qu'est-ce que je disais.
- Qui êtes-vous ?
- Nous sommes des personnes comme vous, répondit Mélody, toujours planquée.
- Je reconnais cette voix. Sort de ta cachette, Mélody !
- Hors de question, ricana la jeune fille.
Damon et Noa se calmèrent (je précise, je parle des rires) et n'osaient même plus parler.
- Je sortirai que si vous me dites quel est le plan de votre chef ! cria Mélody.

Les deux hommes rigolèrent.